RFI, « 7 milliards de voisins », LUNDI 28 FEVRIER 2011,12h00 – 13h00

Je fus tout à l’heure à l’émission d’Emmanuelle Bastide, en compagnie d’Annick Bidan. On a parlé du surendettement des ménages.

Les deux podcasts de l’émission sont ici :

1ère partie

2ème partie

Je n’ai pas dit exactement ce qu’on s’attendait à ce que je dise : j’ai comme à mon habitude parlé du cadre général du surendettement, d’où quelques passes d’armes !

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106 réponses à “RFI, « 7 milliards de voisins », LUNDI 28 FEVRIER 2011,12h00 – 13h00

  1. Avatar de Lisztfr
    Lisztfr

    16:10 TU 7 milliards de voisins 1

    1. Avatar de Crapaud Rouge

      @dissy : « Et la montagne accouche d’une souris » ? Les dessous de Bruxelles sont beaucoup plus alarmistes à propos de ce « pacte de compétitivité » : rien de moins que « la stratégie du choc » appliquée à l’Europe. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, le train est lancé avec, à son bord, tout le gratin du patronat européen. S’il est vrai que les européens semblent incapables de sortir de la crise, et de liquider les problèmes financiers, ce gratin-là est en train de nous concocter un avenir… gratiné !

    2. Avatar de alexandre venisse
      alexandre venisse

      Milton Friedman, qui écrivait en 1982 : « Seule une crise – véritable ou perçue – produit réellement des changements. Quand une crise éclate, la réaction adoptée dépend des idées qui ont cours à ce moment. Ceci est, je crois, notre fonction essentielle : développer des alternatives aux politiques existantes, afin de les faire vivre et les rendre disponibles jusqu’à ce que le politiquement impossible devienne politiquement inévitable [16] »

    3. Avatar de Crapaud Rouge

      @alexandre venisse : et peut-être que le « politiquement inévitable » sera un jour de détruire purement et simplement les multinationales implantées sur le sol français ou européens, quitte à provoquer un max de chômage. Au moins serions-nous débarrasser de ces sangsues.

    4. Avatar de Charles A.
      Charles A.

      Détruire, non, mais étendre la démocratie à la production:
      produire pour satisfaire les besoins, pas l’accumulation cancérigène du capital.

      1. Avatar de M
        M

        Charles A. dit :
        28 février 2011 à 21:07

        Détruire, non, mais étendre la démocratie à la production .

        ..

        Je suis certaine que vous êtes au courant de ce que s’est passé en Argentine, **meilleure élève du FMI ,avant le krach – non, je n’insiste pas lourdement : je fais un rappel pour les Genious qui nous gouvernent : sont « oublieux », ont des trous de mémoire ! – : les patrons ayant abandonné leur entreprise, et fui à l’étranger, dans un certain nombre d’entreprises reprises en autogestion par les ouvriers, et qui marchaient bien, et commençaient à rapporter de l’argent, ces patrons sont revenus, et ont attaqué les ouvriers en justice pour vol de la propriété privée ! SIC !

        Il faut donc revenir sur le concept de « propriété privé » : sujet : multinationales « apatrides » /cf PSDJ, sauf erreur de ma part, et propriété privé ??? …

        ** se méfier de l’expression :  » meilleur(e)  » peu importe quoi – ex.la France: meilleur système de Santé, reconnu « urbi et orbi » – décernée par une Organisation internationale quelconque :
        cela veut dire soit « meilleur(e) avant destruction » (ex : système de Santé français), soit « meilleur(e) avant effondrement …
        Eh eh, cela peut donner aussi de l’espoir ! Capitalisme non régulé avec concurrence libre et non faussée – et ta soeur ! – = « meilleur » système jamais inventé dans le monde, par les genious « Chicago-Boys & consort », avec TINA, comme refrain …Hum….ça sent le roussi ! slurrrrrp !

  2. Avatar de zébu
    zébu

    Ah ben tiens, un billet sur une sortie de Patrick Artus, constatant que la rentabilité actuelle des entreprises françaises ne permettrait pas d’augmenter les salaires, sans que cela ne les mettent en danger :
    http://bercy.blog.lemonde.fr/2011/02/28/une-hausse-des-salaires-mettrait-en-danger-les-entreprises-selon-natixis/#xtor=RSS-3208
    « Ce sont donc les ménages français qui devraient “encaisser” les effets des hausses des prix des matières premières, avec une moindre progression, voire une baisse de leur pouvoir d’achat. »

    De deux choses l’une dès lors :
    Ou « Du coup, les économistes s’attendent à une progression de la consommation cette année plus faible que le + 1,6 % enregistré en 2010. ».
    Ce qui impliquera la baisse de la fameuse croissance, tant attendue pour ‘sortir de la crise’, relançant ainsi la crise économique et financière actuelle, permettant son ‘approfondissement’.
    Ou les français vont devoir puiser dans leurs économies pour consommer, s’ils en ont. Et s’ils n’en n’ont pas, puiser dans le crédit, relançant ainsi le sur-endettement des ménages.
    Du moins, tant que les taux du crédit resteront aussi qu’ils le sont actuellement.
    Ce qui paraît très difficile à imaginer, les taux notamment du crédit immobilier commençant à être relevés et ce d’autant plus que l’inflation augmentera.

    De quelque côté que l’on considère la question, la théorie (fumeuse) de la relance par la croissance sans relancer le déficit (‘rilance’) est dans une nasse.

    Il y aurait bien une (ou plusieurs) alternative(s), pour augmenter les salaires, tout en préservant l’investissement :
    – baisser les rémunérations des entrepreneurs (stocks-options, notamment),
    – et/ou baisser la rémunération du capital (actions),
    – et/ou faire défaut (partiellement ou non) sur les dettes publiques (obligations détenues par le capital, notamment la dette ‘senior’).

    Dans tous les cas, on vous dit que c’est pas possible !!
    M’enfin …

    1. Avatar de Blandine Keller
      Blandine Keller

      Dans Après la démocratie, Emmanuel Todd note la différence d’acuité entre les notes de conjonture de Patrick Artus et ses livres grand public. Il cite les accroches de trois notes, de 2004 et 2005 lucides sur les dangers du libre échange, tandis que dans son livre sur la globalisation paru en 2007, il se contente de critiquer les taux d’interêt trop élevés de la BCE sans préconiser de recourir au protectionnisme. Aujourd’hui c’est l’inverse la hausse du prix des matières premières lui donne l’occasion dans cette note du 25 février de revenir sur le récent Pourquoi il faut partager les revenus (2010) où il prenait clairement position pour un repartage des revenus, au bénéfice des salaires, qu’il estimait urgent pour éviter à la France un épisode de marasme à la japonaise.
      C’est à se demander si cette prise de position si facilement remise en cause n’était pas une sorte de luxe moral qu’il s’offrait, luxe frivole auquel il renonce sans hésiter devant le péril qui menace les marges, comme si elles étaient si étroites, comme si toutes les entreprises d’un même pays étaient logées à la même enseigne ! C’est vrai qu’il y a davantage d’autofinancement en Allemagne, mais certaines entreprises françaises se sont-elles pas super-profitables ?
      Mais en fin de compte ces discours ne sont-ils pas avant tout idéologiques ? En fait la phrase de Trichet obligeait Artus à se prononcer étant donné ses prises de position récentes, et il adopte une solution mi-chèvre mi-chou, parfaitement jésuite, pour ne pas avoir l’air trop hétérodoxe.
      C’est pourquoi je reviens sur une idée que j’avais émise en commentaire au Temps qu’il fait du 18 février, idée que Le nouveau mur de Berlin de François Leclerc a réactivée, celle d’un front des économistes pro-partage des revenus pro limitation des pouvoirs des banques, retour à la séparation des activités etc…et ce qui serait encore plus efficace, un front d’économistes européens, emmenés par un commando franco-belge !

    2. Avatar de zébu
      zébu

      @ Blandine :
      Il me semble que Patrick Artus est le prototype même d’économiste qui voudrait bien mais qui peut point …
      Passe une sortie.
      Mais deux, c’est direct l’excommunication : hétérodoxe !!
      Direct le chômage.

      Tous les économistes (tous ? Non, un dernier franco-belge résiste … 🙂 ) du système des ‘sciences économiques’ sont ainsi ‘dépendants’.

  3. Avatar de E. Quilgars

    Superbe intervention de Paul !

  4. Avatar de juan nessy
    juan nessy

    Les africains auront donc l’occasion de comprendre avant les français, la différence entre domaine des banques et domaine de l’Etat , entre endettement et surendettement , entre capital d’entreprise et ressources de survie .

  5. Avatar de Boffer
    Boffer

    Découpler le crédit selon sa finalité, bravo Paul. Dans votre bouche, il devient évident que le traitement du crédit à la consommation ne peut être traité comme un crédit visant à la création de richesse.
    Merci.

  6. Avatar de philippe valembois

    Merci pour votre intervention ! Vous parlez d’or.

  7. Avatar de daniel
    daniel

    Rêves de révolutions par procuration.

    Les révolutions du Sud de la Méditerranée ouvrent le champ du possible,
    ici au Nord. Par exemple, dans l’immédiat, et par emprunt:

    – Unions des économistes raisonnables, non-idéologue. (Blandine Keller)
    – détruire purement et simplement les multinationales implantées
    sur le sol français ou européens. ( Crapaud Rouge.)

    Perso, j’en ai bien d’autres, plutôt des objectifs sans s’inquiéter des moyens.
    Chômage vaincu, autonomies industrielle et alimentaire, énergies
    renouvelables, Justice sociale pratique, tolérance, Education, Culture
    et sport…

    Si nous étions en situation de pouvoir se permettre de supprimer
    les multinationales, il y a fort à parier que nous pourrions faire bien d’autres
    choses , plus en amont et plus générales. Par exemple, créer des conditions telles
    que ces multinationales soient ou inutiles, ou sans intérêts.

    Mais tout cela c’est du rêve par procuration. Personne ne le fera à notre place.
    Cependant il y a des « certitudes incertaines »:
    D’abord, peut-être ces révolutions ne veulent-elles pas autres choses que nous imiter
    dans nos échecs, par exemple s’insérer dans la globalisation type Wall-Street
    ou accéder au consumérisme. Ils en ont,naturellement,le droit. A supposer
    que le nouveau citoyen lambda puisse le dire librement…

    Ensuite ce à quoi je rêve n’est pas totalement irréaliste.
    Il y a eut en France et alentour un consensus (la suite a montré qu’il allait faiblissant)
    pour que le Crédit soit sous contrôle de l’Etat, que la Bourse n’ait qu’un rôle limité,
    que la liberté de transférer hors frontière des capitaux soient surveillée etc…
    (la liste est relativement longue et inclus par exemple le droit du travail )
    Toutes ces limitations n’avaient aucune influence sur la vie d’un foyer n’ayant
    pas d’argent à gaspiller. Le « prix à payer » était un chômage faible.
    L’évolution jusqu’à maintenant n’était pas obligatoire.
    Plutôt que tout jeter par-dessus bord, nous aurions pu approfondir
    et améliorer.
    Bref, je crois faire une légère crise de déprime…

  8. Avatar de yvan
    yvan

    Vous avez bien fait d’élargir le débat, Monsieur Jorion.

    Ce qui m’a le plus marqué dans ce débat est la volonté ENORME des banquiers de trouver de bons pigeons.
    Soit, des personnes solvables qui « acceptent » du crédit.
    Et donc, le fichage devient obligatoire.

    (car je rappelle que ce fichage permet d’éviter le sur-endettement MAIS AUSSI de voir si la personne utile souvent le crédit)(et donc de cibler les « offres » vers ces personnes)
    (le fichage des soins médicaux est fait, lui, pour éviter d’avoir deux avis médicaux distincts)
    (et le fichage des RG contient plus de 80 % d’au moins UNE erreur sur la population, soit, les RG feraient mieux d’utiliser les commères du coin, elles sont plus fiables)

  9. Avatar de Gu Si Fang
    Gu Si Fang

    On peine à vous écouter expliquer les causes de l’endettement en début d’émission. Résumé de votre explication : les machines ont remplacé les travailleurs, ce qui génère des revenus pour le capital et concentre les richesses, ce qui cause l’endettement des travailleurs pauvres. Ca pédale dans la semoule sur plusieurs points :
    – l’accumulation de capital (machines, robots, ordinateurs) a pour effet d’augmenter les salaires, pas de les diminuer ;
    – si c’est là votre explication, on ne voit ni pourquoi cela concentrerait les richesses ni pourquoi cela obligerait les pauvres à s’endetter.

    Les machines et l’accumulation du capital en général n’explique pas ce que vous cherchez à expliquer : la hausse des inégalités et de l’endettement, et finalement la crise.

    Je ne nie pas les faits – que nous pouvons tous observer – mais ils appellent une autre explication.

    Cdt,
    GSF

    1. Avatar de Julien Alexandre
      Julien Alexandre

      – l’accumulation de capital (machines, robots, ordinateurs) a pour effet d’augmenter les salaires, pas de les diminuer ;

      Non, la dimension émancipatrice du progrès a été distancée très nettement par l’intérêt bien compris du capital de s’en servir comme moyen de pression à la baisse sur les salaires (ou tout du moins à la modération disons) par la mise en compétition de l’homme et de la machine, le chantage sous-jacent étant simple : pour continuer à employer un individu qui a une productivité plus faible qu’une machine, il faut que celui-ci consente à être payé moins.

      1. Avatar de regoris
        regoris

        @ Julien Alexandre
        Bravo ,tout à fait dac avec vous, déjà les ordinateurs règlent la circulation automobile en ville et contrôlent les véhicules ,les conducteurs etc et ceci dans un but quand même,non?..(votre consommation via cartes de crédits etc etc)
        Bref ,gagner de l’argent n’est plus q’ un trafic entretenant le pouvoir.Il peut vous interdire à consommer si cela lui chante (hausse des aliments par ex)
        Le profit de quelques uns est condamnable quand il est responsable de la famine et de la misère
        d’une majorité.
        Continuer à alimenter ce consensus produire/liberté est pas valable car c’est juste le contraire..
        Le PB est que nous sommes pollués par l’info et aussi par les produits chimiques qui risquent de nous faire défaillir,genre Alzheimer etc (Girardot)
        Faut arrêter de croire qu’on est venus au Monde pour enrichir une minorité de parvenus brdl..
        merci

      2. Avatar de jducac
        jducac

        @ Julien Alexandre dit : 1 mars 2011 à 14:22

        le chantage sous-jacent étant simple : pour continuer à employer un individu qui a une productivité plus faible qu’une machine, il faut que celui-ci consente à être payé moins

        Cela me gêne de vous laisser écrire cela. Je comprends que vous le disiez parce que cela vous a été enseigné par des gens qui en sont convaincus. Ou par des personnes qui tiennent de tels discours parce que cela leur apporte des voix et qu’en final ils puissent en vivre, mais cela n’est pas, à mon avis, la motivation première de celui qui investi dans une machine.

        Celui qui investi dans une machine, c’est parce qu’il occupe une place sur le marché et que, s’il n’adapte pas son outils de production, tôt ou tard il risque d’être, lui et son personnel, rayé du marché par un concurrent qui le fera avant lui dans la région d’à côté ou mieux, à l’autre bout de la planète.

        En présentant les patrons ainsi déshumanisés, sous l’appellation « d’un capital » pétri d’intentions mauvaises, je pense sincèrement que l’on ne rend service à personne. Ni aux patrons qui prennent des risques, ni aux employés qui doivent trouver un emploi pour gagner leur vie, ni au pays dans lequel on propage un tel discours et qui se retrouve avec une industrie en ruine.

        L’industrialisation, c’est indéniable, a amené à une augmentation générale des niveaux de vie. Elle a aussi imposé une adaptation continuelle des moyens, y compris humains. Certains pays ont su le faire mieux que d’autres et s’en tirent mieux que les autres.

      3. Avatar de Julien Alexandre
        Julien Alexandre

        @ Jducac

        Cela me gêne de vous laisser écrire cela. Je comprends que vous le disiez parce que cela vous a été enseigné par des gens qui en sont convaincus. Ou par des personnes qui tiennent de tels discours parce que cela leur apporte des voix et qu’en final ils puissent en vivre, mais cela n’est pas, à mon avis, la motivation première de celui qui investi dans une machine.

        Visiblement, mes problèmes d’expression persistent… Attribuer un usage ou une utilité quelconque à un élément ne revient pas à dire que c’est l’élément premier ou unique – tant qu’on y est – de l’investissement. Surtout que je précise que c’est justement un détournement de la fonction première qui est l’accroissement de la productivité. Sinon, je pourrais tout aussi bien dire que la motivation première de votre commentaire est l’objection rhétorique de principe et éluder le simple fait que vous avez simplement mal lu ce que j’ai écris 😉

        En présentant les patrons ainsi déshumanisés, sous l’appellation « d’un capital » pétri d’intentions mauvaises, je pense sincèrement que l’on ne rend service à personne. Ni aux patrons qui prennent des risques, ni aux employés qui doivent trouver un emploi pour gagner leur vie, ni au pays dans lequel on propage un tel discours et qui se retrouve avec une industrie en ruine.

        Vous faites ici un contre-sens. Lorsque je parle du capital, je parle du capital, dans le sens de la classe capitaliste (si vous préférez) qui ne se fond pas nécessairement, et en toute objectivité de moins en moins, avec la classe patronale. Ceci étant, je n’ai pas le souvenir de vous avoir vu protester lorsque certains parlent de la « force de travail » pour désigner la classe ouvrière/employée.

      4. Avatar de Jérémie
        Jérémie

        En présentant les patrons ainsi déshumanisés, sous l’appellation « d’un capital » pétri d’intentions mauvaises, je pense sincèrement que l’on ne rend service à personne. Ni aux patrons qui prennent des risques, ni aux employés qui doivent trouver un emploi pour gagner leur vie, ni au pays dans lequel on propage un tel discours et qui se retrouve avec une industrie en ruine.

        Certes,

        Ou oui et non,

        Ca peut montrer au contraire que la conscience de l’homme ne s’éveille pas toujours mieux en voulant constamment machiner l’esprit des êtres pour faire du chiffre, bien sur ça rend pas toujours mieux service et complaisance à tout le monde de dire certaines choses.

        Vous croyez que c’est plus respectueux et honorable aussi pour les élites de ce monde de vouloir faire passer contamment la pensée et la réflexion des gens pauvres comme des choses forcément, enfin vous voyez ce que je veux dire, ça me fait doucement rire aussi quand j’entends des gens me dire que tous les patrons de ce monde prennent des risques, si seulement c’était toujours bien vrai à voir dans la réalité, c’est surtout en fait les plus petits
        qui prennent le plus de risques mais pas du tout les plus gros requins et filous de ce monde, qui aiment d’ailleurs bien se cacher plus longtemps à plusieurs sous les meilleurs idéaux du libéralisme marchand sur terre.

        Vous savez si notre pays est aussi un peu en ruine aujourd’hui ce n’est certainement pas non plus à cause de la pensée des plus pauvres qui ne passent pas toujours mieux.

      5. Avatar de jducac
        jducac

        @ Jérémie dit : 1 mars 2011 à 19:37

        Parlons des pauvres puisque vous le souhaitez. J’ai eu le grand privilège de naître dans une famille pauvre en francs anciens de l’époque, mais très riche d’un « capital moral » accumulé de génération en génération au sein de très modestes familles de travailleurs de la terre.

        A vous lire régulièrement, il me semble souvent ressentir dans vos propos comme un appel à la tolérance, au respect des autres et à la recherche de l’harmonie entre les êtres, quelles que soient leurs différences. C’est pour cela que votre intervention me surprend un peu.
        Peut-être l’avez-vous faite parce que vous avez interprété mon commentaire à Julien comme un reproche exagéré de ma part, ce que je veux bien admettre. Un avis exagérément tranché et provoquant amenant souvent une réaction de même nature. Nous sommes tous perfectibles. C’est encourageant pour l’avenir de l’humanité à condition que tout le monde l’applique à lui-même avant d’attendre uniquement un effort de la part des autres.

        c’est surtout en fait les plus petits qui prennent le plus de risques mais pas du tout les plus gros requins et filous de ce monde

        Oui, je suis d’accord, ce sont les plus petits qui prennent, en général, le plus de risque. Surtout parce qu’ils s’appuient sur un « capital » financier, de connaissances et d’expérience, bien plus réduit que celui dont disposent les gros.

        Cela place souvent les petits à proximité de la vulnérabilité. Le moindre petit incident, le moindre imprévu, peut les mettre sur la paille avec tout ce que cela entraîne au plan matériel et moral. Car si de nos jours il existe des systèmes d’assistance pour aider les petits en leur procurant des moyens de subsistance dans l’attente de se relancer, il n’existe pas, malheureusement, de moyens d’assistance morale pour leur permettre de se constituer le « capital moral » nécessaire afin de repartir d’un bon pied.

        C’est plutôt le contraire qui entre en action, mis en œuvre par ceux-là mêmes qui se veulent les défenseurs des petits et qui de ce fait les conduisent à se donner moins de chance de s’en sortir.

        Ainsi, en lisant l’extrait de votre message que j’ai souligné ci-dessus, la plupart des « petits » et des moins petits qui sont en situation d’échec vont vous applaudir plutôt que de s’interroger sur leur mise en cause personnelle éventuelle. Ils vont se focaliser sur « les plus gros requins et filous de ce monde » et vont, en s’appuyant sur « le chantage sous-jacent » mis en avant par Julien pour se persuader qu’un échec, c’est tellement évident, est le fait des autres, surtout de ces gros requins et filous qui se livrent au chantage.

        Parce qu’on est petit, on n’y est pour rien. C’est le système qui ne vaut rien. Sauf que d’autres pays, qui ont le même système, (il n’y a plus que la Corée du Nord qui soit à part), sans sortent mieux.

        Pour avoir partagé quelques années la vie des os et des ouvriers d’usine, des petits, je peux vous dire qu’il y a des requins et des filous partout. Ça n’est pas rendre service à un petit que du lui offrir un refuge de la sorte. Le mieux est de l’amener à trouver en lui le moyen de mieux s’en sortir en exploitant positivement son capital, notamment moral, que l’éducation donnée jusqu’à la fin des années 60 permettait de constituer à peu de frais et sans grands moyens.

        Ce capital se résumait à l’assimilation et à l’application d’un ensemble de préceptes que ma mère, servante de ferme à 13 ans, septième d’une famille de 10 enfants, a inculqué sans relâche à ses enfants. Elle enseignait l’effort sur soi, plus que sur les autres. Elle disait « Ne t’occupe pas de ce que font ou disent les autres, fait ce que tu dois faire »Elle disait « qui vole un œuf, vole un bœuf ». Sa consigne était « Ne suis pas un tel, il ferait battre les pierres contre les cailloux ». En matière économique elle disait « songe à gagner de l’argent avant de le dépenser » ou bien « Pour s’en sortir, il faut travailler beaucoup et bien, tout en consommant le moins possible »

        Elle petite, parmi les petites gens est décédée à 97 ans après avoir connu une vie heureuse, en donnant à ces enfants un capital fondé sur le bon sens, accessible à tous, à condition d’amener chacun à tirer de lui-même ce qu’il a de meilleur pour son bien propre et celui de ses semblables.

      6. Avatar de Jérémie

        @ jducac

        Je m’attendais bien un jour à ce que m’on redise ce genre de propos individuellement,

        C’est même très habile de votre part, en retour je vous invite néanmoins à prendre le temps
        de lire quelque chose que je m’étais bien pris la peine d’écrire il y a quelques temps à l’égard des personnes, histoire quand même d’être un peu mieux compris avant que les choses n’empirent davantage sur terre.

        Hommage d’abord à toi le Chômeur d’un monde en crise.
        http://livredejeremie.unblog.fr/

        S’il est encore bien sur possible d’échapper individuellement ou collectivement à certaines idées reçues, surtout à notre époque, bien sur je peux comprendre que celui puisse quelque peu vous déranger sur le fond, c’est aussi un peu pour cela voyez-vous que j’ai éprouvé le besoin d’écrire cela,

        Mon cher monsieur votre intervention ne me surprend pas du tout, en fait je dirais même c’est souvent le même propos habituel adressé aux personnes individuellement surtout lorsque vos êtes pauvre, enfin vous voyez ce que je veux dire, quand vous me dites que nous sommes tous perfectibles, je me demande si c’est vraiment bien encore possible surtout lorsque l’esprit de richesse monte un peu trop souvent dans l’histoire de la tête des gens.

        ça aussi peut-être, vous allez trouvé que c’est trop tranché, peu modéré sans doute,

        Quoi d’autre encore, ah oui c’est vrai plus ou moins bien encourageant pour l’humanité.
        Vous savez Monsieur ce sont surtout les gens haut placés et qui après avoir bien lus vos propos, vont certainement encore se gausser grandement dans leur bureau, oui contrairement à tant d’idées reçues qu’est-ce qui nous prive le plus la possiblité de faire passer d’autres valeurs de vie dans ce monde, et bien surtout le fait d’être toujours aussi pauvre et con
        Jérémie de ton coté.

        Parce qu’on est grand et tout-puissant sur terre, parce qu’on a souvent réussi içi ou là dans les affaires, parce qu’on a peut-être encore une très grande fierté de soi-même alors forcément vous en société vous n’existez même pas, quand bien même dans un propos par forcément plus révolutionnaire, bien au contraire mon cher monsieur c’est bien là tout le paradoxe.

        Je me demande en fait qui sont réellement les premiers irresponsables sur terre à vouloir autant en pousser à se détourner du bon sens commun ou pas, oui c’est quand même pas croyable des fois, pourquoi vouloir toujours pousser les êtres pauvres à se culpabiliser d’abord d’une conduite qui n’en sont pas toujours les premiers responsables,

        Evidemment que j’ai certainement commis beaucoup d’erreurs dans ma vie professionnelle ou pas, mais est-ce aussi une bonne raison pour des gens comme vous de vouloir mettre systématiquement à la trappe mes propos.

        Vous savez j’ai également eu un grand Père et une grande Mère de mon coté, et grace à eux ils ne m’ont pas toujours non plus inculqué les mêmes choses dans la tête, vous savez le seul effort sur soi ne suffit pas toujours non plus, à mieux vouloir entreprendre et créer quelque chose de mieux en société, elle me disait, ne laisse pas toujours les autres de coté Jérémie, pense également de temps en temps à eux, car qui vole un pauvre, vole également plus grandement la propre culture de son pays.

        Enfin bref je me garderais bien également de vous faire entendre les mêmes choses si vous voyez ce que je veux dire, n’allez pas non plus vous protéger davantage derrière les idées de votre grand-mère, car ma grande-mère qui n’est plus là pourrait également vous en dire bien des choses.

      7. Avatar de kercoz
        kercoz

        @Julien
        /////Surtout que je précise que c’est justement un détournement de la fonction première qui est l’accroissement de la productivité./////

        J’aime bien cette phrase .
        Je repense a ce livre de Fernand Braudel (a lire en toute urgence parce qu ‘il montre les possibilités de notre pays SANS ENERGIE FOSSILE : « Identité de la France » .
        Il n’ y avait pas de boulange ds les villages , mais des « fours » communs libres ou non de droits suivant les époques . Le système fractal imposait des bourg (env 1 bourg pour 10 villages a une journée de marche . Le bourg : un gros villa ge plus des hommes de plumes et de robes , de droit , des artisants ,des marchands , des grossistes , une caserne de gendarmes et parfois une petite industrie .
        Le Bourg , donc a 2 ou 3 boulangers . Pas de boulanger ds les villages.
        Ma compagne fait notre pain , et ce , 2 fois par semaine …une routine est obligatoire qd on se passe de levure et se tient au levain ……Les pains des villageois etaient plus gros et la routine devait etre une fournée par semaine ……soit par famille ou « maison » 1/2 h de boulot sur ce créneau par semaine soit une demi journée par mois .
        Pour faciliter les calculs , le village fait 30 maisonnées (env 120 personnes) , donc la mise en place d’ un boulanger soulagerait chaque maison d’une demi journée , mais …. elle devra payer l’équivalent d’une journée de production pour faire vivre ce boulanger …..Voilà l’aspect « économique  » en terme de bilan. Il faudrait aussi se pencher sur l’aspect moral de la production de « SON » pain et des rapports du groupe au four « banal » .
        Chaque délègation d’une fonction productive , qui semble un « proges » est une perte de rentabiité qui vient taxer le « gain de productivité » d ‘une production primaire.
        Meme en restant sur un modèle specialisé uniquement sur de l’essentiel , il me semble que l’equilibre n’est pas facile a obtenir sans que les productions de base ne doublent pas .
        Le calcul est schématique , bien sur , mais un village de 100 personnes , s’il accepte de déléguer : 1 boulanger , 1 maitre d’ecole , 1 forgeron , 1 toubib , …etc quelle est la limite de modernité qu’il peut atteindre ….(1 ordi/net +…) sans qu’un maillon de la chaine ne soit exploité par d’autres maillons (souvent moins indispensable ! car c’est la réalité actuelle : le futile gère l’essentiel )

      8. Avatar de Jérémie

        @ jducac dit :

        Ainsi, en lisant l’extrait de votre message que j’ai souligné ci-dessus, la plupart des « petits » et des moins petits qui sont en situation d’échec vont vous applaudir plutôt que de s’interroger sur leur mise en cause personnelle éventuelle. Ils vont se focaliser sur « les plus gros requins et filous de ce monde » et vont, en s’appuyant sur « le chantage sous-jacent » mis en avant par Julien pour se persuader qu’un échec, c’est tellement évident, est le fait des autres, surtout de ces gros requins et filous qui se livrent au chantage.

        Vous savez la seule remise en cause personnelle d’un pauvre individu de plus sur terre, n’amène pas mieux les gens hauts placés à faire également leur propre examen de conscience, je dirais même que la responsabilité est beaucoup plus grande pour nos élites mondiales.

        Ainsi, votre extrait je pourrais également vous l’adresser comme ça, la plupart des « grands » et des moins grands qui sont en situation de  » réussite  » vont vous applaudir plutôt que de s’interroger sur leur possible mise en cause personnelle éventuelle. Ils vont certainement essayer encore de nous faire croire que cela vient toujours des petits hommes verts, se focaliser sur « les plus petits poissons et innoncents de ce monde » et vont, en s’appuyant sur « le chantage sous-jacent » mis en avant par les nombreuses idées rçues à la mode, se persuader à plusieurs d’un autre illusoir succès idéologique, c’est tellement évident, c’est tellement énorme, c’est encore bien évidemment le fait premier des autres, mais oh grand Dieu surtout pas nous en premiers.

        Car les premiers deviendront les bons derniers et les derniers les bons premiers.

      9. Avatar de Jérémie

        Ça n’est pas rendre service à un petit que du lui offrir un refuge de la sorte. Le mieux est de l’amener à trouver en lui le moyen de mieux s’en sortir en exploitant positivement son capital, notamment moral, que l’éducation donnée jusqu’à la fin des années 60 permettait de constituer à peu de frais et sans grands moyens.

        Qu’en savez-vous mon cher monsieur ?

        Et de quel droit en plus osez-vous porter un tel préjugé sur ma conduite et sur le pauvre et modeste homme que je préfère plus longtemps héberger ? De quoi je me mèle mon cher monsieur, si vous préférez en laisser davantage sur le bord du chemin c’est votre droit, c’est même votre propre capital de penser négatif. Mais n’allez pas encore me faire le reproche d’être bon et généreux envers mon prochain, à chacun surtout son éducation et sa morale, je n’ai pas non plus aucune leçon à recevoir de vous, et le fait de permettre à toujours plus de renards de fuir davantage les lois et la justice, d’avoir des refuges un peu partout sur terre, est-ce que vous croyez que c’est mieux à voir aussi ensuite ?

      10. Avatar de Jérémie

        @ jducac

        Parlons des pauvres puisque vous le souhaitez.

        Glorifions d’abord les plus hauts placés, sI nous voulons par exemple accumuler davantage de capital moral et positif en société.

        A vous lire régulièrement, il me semble souvent ressentir dans vos propos comme un appel à la tolérance, au respect des autres et à la recherche de l’harmonie entre les êtres, quelles que soient leurs différences. C’est pour cela que votre intervention me surprend un peu.Peut-être l’avez-vous faite parce que vous avez interprété mon commentaire à Julien comme un reproche exagéré de ma part, ce que je veux bien admettre. Un avis exagérément tranché et provoquant amenant souvent une réaction de même nature.

        Non mon cher monsieur ce n’est pas du tout le sens premier de ma démarche sur le blog, à vrai dire je n’ai jamais vraiment éprouver une plus grande tolérance de propos et de conduite envers des gens qui n’en pensait pas moins sur les autres.

        Je ne pense pas non plus qu’un plus grand capital amassé puisse permettre à l’homme de passer à autre chose de moins dualiste et plus civilisé à voir en société, je me demande aussi après réflexion à votre sujet si cela ne saurait pas plutôt vos propres attachements de penser au capital et à tout ce qui s’ensuit avec qui vous aurait davantage amener à me répondre de la sorte, possible.

      11. Avatar de zenblabla

        @JDudac
        Votre argumentaire en moralité est exemplaire:
        -1°Il explique, non seulement comment l’argument moral n’aurait pas besoin de se renouveler au sens qu’il lui suffirait de se transmettre à l’identique entre soi, de génération en génération….,
        -2° mais encore que l’autre comme soi-même est celui qui était, et comme par miracle n’est plus, donc pour lequel cette moralité ne s’applique pas.

        La morale, c’est difficile!

        -3° Il relaie, évidemment, le discours de beaucoup d’autres comme soi-même, dont le disours n’a d’autres vertus morales que de parvenir à devenir dominant, efficient donc, mais pour les autres.
        -4° La vertu du travail que vous chanter, elle n’est plus actuelle autant que vous dites, puisque le travail déserte bien qu’il soit, en morale vertueuse, surtaxé.
        -5° La croyance en une sorte de darwinisme social, voire économique, c’est une confusion du propos de Darwin qui envisage les apparitions, bien autant que les disparitions.
        -6° S’il fallait être cohérent en vos propos, c’est par avance, convoquant une morale dépassée, que vous posez les bases de l’élimination de l’autre, avec un niveau de responsabilité qui dépend de votre niveau d’ignorance ou de complicité avec ceux, dominant par l’argent, qui pensent l’élimination être de bonne moraité.
        -7° Si, comme je rattache volontiers votre propos à celui du commerçant ordinaire, celui qui hurle qu’on lui fournisse quelque chose à vendre, et si les paresseux sont responsables du fait que cette fourniture manque, alors puisque malgré eux elle existe quand-même, on verra ce que l’on verra en matière de vente, et sera l’argent que l’on peut mériter à travers la nécessité du vendeur. L’argent comme gâteau a sa morale, qui n’est pas celle de l’argent comme convention.
        8° -Mais, puisque lorsque dans une société d’humains, que l’on constate ici, le nombre de commerçants et d’organisateurs commerciaux est très largement majoritaire, cette société est appauvrie de ce fait simple, ressemble à celles des absolus méritants en votre sens, qui vendent et revendent inlassablement pour gage de moralité, même si les biens vendus proviennent des dépotoirs.

        Voilà comment vous m’invitez à voyager en pensée.
        Je vous conseille « voyage au bout de la nuit »: Tous les effets de votre manière y sont, pour un historique entre deux guerres, admirablement décrits…

      12. Avatar de jducac
        jducac

        @ zenblabla dit : 2 mars 2011 à 21:00

        La morale, c’est difficile!

        Tout à fait d’accord, mais c’est aussi très efficace.

        La morale permet d’atteindre une grande productivité dans les relations interpersonnelles parce qu’elles sont alors fondées sur la confiance. Quand vous savez que vos relations de travail ou autres s’établissent avec des personnes qui partagent les mêmes valeurs, la même morale, vous pouvez vous engager franchement, sans vous entourer d’une infinité de précautions pour prévenir les risques liés à l’exécution de quelque échange qu’il s’agisse.

        Aussi il n’y a rien de pire qu’une confiance déçue par refus de reconnaître l’évidence, la preuve manifeste, alors que c’est tellement facile de reconnaître l’erreur, la maladresse, d’admettre sa faillibilité temporaire, de l’effacer par un engagement d’honneur.

        Une personne qui a assimilé et qui applique de manière systématique une grande rigueur morale joue à la fois le rôle de détenteur des lois morales qu’il s’applique, et d’auto contrôleur de l’application de ces mêmes lois. Alors que beaucoup pensent que les règles morales contraignent, une fois bien admises, je leur ai personnellement trouvé des vertus libératrices parce qu’elles vous conduisent tout naturellement sur une bonne voie.

        Bien évidemment, il y a des loupés, et j’en commets tout autant qu’un autre.

        L’affaiblissement de l’enseignement moral auprès des très jeunes enfants les handicape pour toujours parce qu’en ignorant les lois morales en vigueur dans la société ils sont sans repère, sans possibilité d’auto contrôle et en final livrés au monde sans guide de conduite dans la vie.

        L’enfant qui a été bien formaté moralement bien entraîné à fonctionner selon des schémas standardisés au point d’acquérir un automatisme de comportement moral est, contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, dans une situation de grande aisance, parce que sûr de son bon droit, en connaissant le droit.

        Ceci est la réflexion d’un homme de 76 ans qui n’a fait aucune étude sérieuse dans ce domaine et qui livre son expérience personnelle à une personne inconnue qui s’intéresse au sujet.

    2. Avatar de Gu Si Fang
      Gu Si Fang

      @ Julien

      Voir ici le sens de « sisyphisme » :
      http://bastiat.org/fr/effort_resultat.html

      …et ici pour « luddisme » :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Luddisme

      La leçon : à moyen terme, les « machines » sont un bienfait, y compris pour ceux qui ne les possèdent pas. Autrement dit, le capital augmente le niveau de vie, même de ceux qui n’en ont pas. A court terme, la machine a un effet négatif pour celui dont elle remplace le travail. Celui qui s’était spécialisé dans le filage manuel de la laine se retrouve au chômage et doit changer de métier. Mais tous les autres ont plus d’habits.

      Autre manière de vous en convaincre : imaginez que vous puissiez détruire en une nuit, d’un coup de baguette magique, tous les bulldozers, marteaux-piqueurs, grues et autres machines du même genre. Pendant quelques temps, les travailleurs de chantier auraient beaucoup de travail, et de meilleurs salaires. Vous n’aurez aucun mal à voir que cet « eldorado » serait temporaire et tout à fait illusoire. La production de maisons s’effondreraient, et les salaires des ouvriers de chantier aussi à mesure qu’on embaucherait des gens avec des pelles et des pioches.

      Non, non, et re-non, l’accumulation de capital n’est pas le début du commencement d’un problème, et n’a strictement aucun lien avec la crise actuelle.

      Cdt,
      GSF

      1. Avatar de Julien Alexandre
        Julien Alexandre

        @ Gu Si Fang

        J’ai du mal m’exprimer… Je considère comme vous que le progrès et les machines sont un bienfait et m’oppose aux partisans d’un retour aux tâches manuelles pénibles. Je soulignais simplement combien l’émergence de la technologie a été dévoyée par le capital pour permettre, au-delà des gains de productivité, de peser à la baisse sur les salaires des employés non-remplacés, sous le coup de la menace tacite de remplacement à terme, plus récemment accompagnée de la menace du « chômage structurel » intégré tout aussi avantageusement par les managers : « pas content ? Vous pouvez partir, 10 prendront votre place pour 2 fois moins ».

        Cela aussi, c’est un constat.

      2. Avatar de Gu Si Fang
        Gu Si Fang

        @ Julien

        Je soulignais simplement combien l’émergence de la technologie a été dévoyée par le capital pour permettre, au-delà des gains de productivité, de peser à la baisse sur les salaires des employés non-remplacés

        J’avais bien compris, et je persiste à dire que vous vous trompez. Il n’y a ni dévoiement ni pression à la baisse sur les salaires dûs aux technologies. Vous êtes victime d’une illusion fréquente, que Bastiat explique par la division du travail. La division des tâches nous fait prendre l’économie de travail pour une peine, l’amélioration des technique pour un appauvrissement. Voir ce court essai où il le dit mieux que moi :

        http://bastiat.org/fr/obstacle_cause.html

        La séparation des occupations, résultat de la faculté d’échanger, fait que chaque homme, au lieu de lutter pour son propre compte avec tous les obstacles qui l’environnent, n’en combat qu’un; le combat non pour lui, mais au profit de ses semblables, qui, à leur tour, lui rendent le même service.

        Or, il résulte de là que cet homme voit la cause immédiate de sa richesse dans cet obstacle qu’il fait profession de combattre pour le compte d’autrui. Plus cet obstacle est grand, sérieux, vivement senti, et plus, pour l’avoir vaincu, ses semblables sont disposés à le rémunérer, c’est-à-dire à lever en sa faveur les obstacles qui le gênent.

        Ce que voyant, les théoriciens arrivent qui fondent un système sur ces sentiments individuels, et disent: le besoin, c’est la richesse; le travail, c’est la richesse; l’obstacle au bien-être, c’est le bien-être. Multiplier les obstacles, c’est donner de l’aliment à l’industrie.

    3. Avatar de Gu Si Fang
      Gu Si Fang

      P.S. à moi-même

      le capital augmente le niveau de vie, même de ceux qui n’en ont pas

      J’aurai dû préciser « à condition que ce capital ait été constitué par son propriétaire par la production et l’épargne, et non par la spoliation ». Un « capitaliste » qui accumulerait un milliard d’euros grâce aux privilèges bancaires et monétaires octroyés par le législateur, celui-là n’améliorerait pas le sort de ses concitoyens, c’est une évidence (mais il faut souvent la rappeler…). Toute ressemblance, etc.

      1. Avatar de Jérémie
        Jérémie

        Monsieur le tout fabriquer pour durer une semaine et dans l’empressement d’en gagner et amasser plus n’apporte pas mieux le bonheur, la santé et la liberté des êtres c’est en fait un plus grand esclavage à la chaîne, en espérant que vous n’y participiez pas plus dans votre pensée et votre langage.

        Car quand bien même il y aurait un plus grand nombre de petites fortunes dans ma ville, je n’en serais pas mieux invité en premier à vivre les choses autrement en société, si seulement le capital grandement accumulé des nombreuses petites fortunes de ma ville, pouvait ne serait-ce qu’augmenter mon niveau de penser, alors oui monsieur mon niveau de vie serait certainement tout autre, mais quelle grande misère morale du monde tout de même.

      2. Avatar de regoris
        regoris

        cher participant GU Si Fang

        pas le temps de chercher comment et pourquoi c’est compliquer les noms.
        merci
        voici
        le capital augmente le niveau de vie, même de ceux qui n’en ont pas

        Surtout très rigolo augmenter le capital de ceux qui n’en ont pas,bravo.
        Merci continuer svp…
        Vous êtes l’idole des pauvres
        amicalement

      3. Avatar de Jérémie
        Jérémie

        Les prochaines mesures que j’aimerais mettre en place pour le monde de l’emploi augmenter d’abord les plus hauts salaires jusqu’au ciel et cela afin que les autres tout en bas, mais alors tout en bas puissent mieux en profiter dans la douceur et une plus grande légéreté de vie.

        Je me demande même si le fait d’augmenter et de produire un plus grand nombre d’avares sur terre compter d’abord ses sous sans cesse augmente bien réellement le niveau de vie des gens,
        ouais j’ai vraiment de plus en plus de mal à croire et penser ce genre de choses, pourtant si bien écrites dans des livres d’économie.

      4. Avatar de Jérémie
        Jérémie

        Vous savez ce qu’on dit aussi dans les milieux les plus calés en économie :

         » Plus vous touchez à l’argent des riches et plus les riches se sauvent d’abord  »

        Evidemment plus ça touche et ponctionne d’abord l’argent des petits et moins c’est génant lorsqu’on recherche continuellement à faire croire que cela vient constamment des gens de l’état, si encore les plus grandes fortunes de ce monde étaient aussi un peu moins pesantes à vivre moralement pour le simple citoyen lambda.

        A croire même que plus certains en amassent sur terre, et plus la vie de l’homme en société devient paradoxalement bien plus dure, mieux encore on prétend dire que c’est toujours pour
        le bien et la liberté de l’homme, à d’autres peut-être mais plus à moi, aucun terrestre système d’ailleurs n’est infaillibre, je dirais même qu’ils sont autant pires à voir que les autres.

      5. Avatar de Gu Si Fang
        Gu Si Fang

        @ regoris

        J’ai du mal à décrypter votre charabia, puisqu’aucune phrase n’est correctement formée. Il semble cependant que vous réagissez à la phrase

        le capital augmente le niveau de vie, même de ceux qui n’en ont pas

        Je ne l’ai pas écrite pour provoquer. L’explication est la suivante : si vos employeurs potentiels ont des usines, des logiciels, du savoir-faire, des ressources, chaque salarié supplémentaire peut produire beaucoup grâce à ces moyens. Si vos employeurs potentiels ont des pelles et des pioches, combien peuvent-ils payer un salarié d’après vous ? Dans le premier cas, vous avez des salariés qui n’ont pas besoin de travailler beaucoup et qui produisent beaucoup. Exemple : liftier ! Vous bougez votre index et vous gagnez le SMIC. Mais pour cela il faut une machine : un ascenseur. Dans le second cas, vous faites un travail de bête de somme pour pas grand-chose, parce que vous produisez très peu. Voilà, c’est simple. Rien de choquant, rien d’étonnant.

        Donc : si vos employeurs ont du capital, vous serez mieux payé que s’ils n’en ont pas. Autrement dit : le capital augmente le niveau de vie, même de ceux qui n’en ont pas.

        Cdt,
        GSF

      6. Avatar de Jérémie

        @ Gu Si Fang

        Avec tout mon respect pour vos propos, et votre démarche à vouloir quelque fois nous faire entendre que la pensée économique de nos élites mondiales ce n’est pas non plus que cela.

        J’ai toujours eu quand même un peu de mal à suivre jusqu’au bout et intégralement vos propos, comprenez-moi sans doute que je suis né beaucoup trop taré et pauvre pour mieux vous saisir, pour mieux être à même aussi de moins nuire à votre propre pensée économique, celle des premiers penseurs du libéralisme sans doute, Bastiat, Mises et autres …

        Vous savez mon cher Monsieur, il y a surtout ce que l’on préfère voir et ne pas voir au quotidien à travers telle ou telle position dans une société, Dieu merci je ne lis plus du tout les premiers livres du libéralisme ou du socialisme à tort peut-être pour mes semblables n’y comprenant pas toujours mieux les choses que nos propres élites intellectuelles.

        Vous verrez on en reparlera bientôt lorsque les êtres éprouveront de plus en plus un grand dégout de l’économie marchande sur terre.

        Oh bien sur mon cher Monsieur il existe certainement des gens très très bien chez les grands patrons de ce monde, moi malheureusement et à mon propre niveau de penser, vous devriez voir ce que je vis au quotidien, et là croyez moi je me demande si vous pourriez toujours autant exprimer le même langage aux autres.

        A tort j’ai souvent tendance alors à réduire le langage premier de ce monde à un plus grand nombre de commandements et qu’il faudrait toujours bien suivre scrupuleusement à la terre, sous peine par exemple de mieux nuire à mon propre niveau ou de survie.

        A vous écouter j’ai même l’impression d’entendre un autre professeur d’économie me faire avant tout la leçon de raison et de prudence sur les choses, vous vous rendez compte alors dans quel état d’esprit je me trouve, j’ai bien voulu aller voir le docteur dernièrement, mais là je crois qu’il n’y a plus grand chose à faire et si ma Grande Mère ne peut plus guère faire ses pots de confiture qu’est-ce que je vais pouvoir encore bien dire aux êtres de plus prudent demain ?

        Donc, voyez vous plus ils en amassent, et plus ils ne se montrent en fait pas plus charitables et bon payeurs envers les êtres, Vous savez tout cela est aussi très simple à comprendre et pas du tout choquant.

      7. Avatar de regoris

        @ Gu Si Fang .merci d’avoir pris le temps de m’expliquer que + un Capitaliste pousse sur un bouton pour faire monter ses actions rend le travailleur heureux..
        A l’usine j’ai vus qu’en Chine il est plus économique de faire faire des embalages par un travailleur que par une machine et c’est pourquoi les Chinois sont reconnaissants.(un reportage sur ARTE)
        amicalement et merci de votre gentillesse

      8. Avatar de Gu Si Fang
        Gu Si Fang

        @ Jérémie

        Je ne tiens pas à savoir si vous êtes riche ou pauvre, Bernard Arnaud ou Jacquot-le-litron. Ce n’est pas le sujet ici. Je répète : ici.

        plus ils en amassent, et plus ils ne se montrent en fait pas plus charitables et bon payeurs envers les êtres, Vous savez tout cela est aussi très simple à comprendre et pas du tout choquant.

        OK, là on revient au sujet. Vous estimez que les riches sont méchants, et que plus ils sont riches plus ils sont méchants, c’est ça ? Pensez ce que vous voulez, ça ne change pas ce que je veux vous dire. Je vous propose de voir les choses ainsi : imaginez que les riches sont les moutons ! Voulez-vous qu’il aient plus ou moins de laine ? Voulez-vous les tondre pour leur laine, ou pour qu’ils aient froid et soient en moins bonne santé ? Si vous choisissez la première solution, vous aurez au moins de la laine. Si vous choisissez la deuxième, ils auront froid et vous n’aurez pas de laine. Laissez les gens qui veulent s’enrichir le faire à leur guise. Ils donnent de la laine à beaucoup de gens. Prenez Steve Jobs, le fondateur d’Apple, et regardez sur Internet quel a été son parcours personnel, si vous voulez un exemple. Vous aurez de la laine, et des riches qui sont utiles à la société. Mais si vous décidez de tondre les riches pour qu’ils aient froid, vous n’aurez pas de laine.

        Bon, ma métaphore des moutons vaut ce qu’elle vaut… Mais c’est l’idée du raisonnement que j’expose plus haut : l’accumulation du capital PAR DES VOIES LEGITIMES (pas par le vol, la fraude, etc. bien entendu) permet aux salariés d’avoir des salaires plus élevés. C’est avec l’épargne que l’on paie les salaires. Même si l’épargnant est « méchant » cela reste vrai.

        Cdt,
        GSF

    4. Avatar de juan nessy
      juan nessy

      La machine , c’est comme l’énergie nucléaire . Au service de quoi est elle mise ?

      J’ai un peu tendance à penser qu’au début ( machine à vapeur ) , elle répondait aussi bien au souci de soulager la peine des hommes , voire leur offrir à meilleur niveau des biens essentiels pour satisfaire leurs besoins évidents ,que d’enrichir le capital et la soif d’accumulation .

      Ensuite entre besoins moins évidents et capitalisme devenant fou et sans contrôle , elle est devenue un moyen de se passer du travail des hommes pour produire de la richesse , elle même devenu factice .

      Pour le salaire , si on dit que c’est le prix du travail de ceux qui produisent des biens conceptuels ou matériels ,j’en reste à l’approche du rapport de forces développée par notre hôte .

      A noter que la machine peut entrer dans ce jeu de rapport de forces à l’avantage de l’un ou de l’autre … Tant qu’elle n’est pas obsolète .

      Stratègiquement pour un peuple , il est donc important de conserver un savoir et des effectifs dans le secteur des machines qui fabrique des machines . C’est en gros ce qu’ont réussi à faire les allemands sur ces quarante dernières années , alors que nos gouvernements successifs s’épuisaient à conforter des filières moins salissantes .

      A part Fiterman ( c’est déjà bien loin ) je me demande d’ailleurs qui de nos guides connaissaient vraiment le milieu de l’usine ( et le domaine de la machine -outil en particulier ) .

      Il est aussi clair qu’à de rares ilôts près ( artisanat d’art , bio agriculture ,quelques balayeurs – concours ouvert -.!…), la tendance à la « machinisation  » des tâches se pousuivra en détruisant de façon inexorable les « travaux manuels » , comme on disait , continuant à creuser la fosse à chômeurs , la fosse de ceux qui n’ont pas eu ou n’ont pas les aptitudes à se couler sans problème dans ces métiers nouveaux et éphémères dont quelquefois , à écouter leur intitulé , il me faut une demi journée pour imaginer ce que peut en être le contenu réel .

      Et cette fosse est plus immédiate et cruelle que la naissance ,et surtout la mise en oeuvre, de tous ces foutus nouveaux paradigmes sur le travail , le revenu universel , le bancor et quelques autres ….

    5. Avatar de Jérémie
      Jérémie

      On peine à vous écouter expliquer les causes de l’endettement en début d’émission.

      J’éprouve moi même toujours un peu de mal à me faire entendre, sans doute que mon langage ne doit pas être suffisamment économique pour pouvoir mieux être reçu, à vrai dire
      j’ai toujours eu un peu de mal à me souvenir de certaines choses par coeur, alors forcément je comprends toujours rien à rien surtout en matière d’endettement, ah si seulement tous les pauvres gens de la terre pouvaient être également un peu plus au fait des grandes choses importantes de l’argent et de la liberté.

      Ah si seulement l’autre pouvait être toujours plus socialiste que moi sur terre, je pourrais alors constamment me convaincre que je n’ai jamais tort en quoi que ce soit, c’est la raison.

    6. Avatar de michel lambotte

      @jducac.

      L’industrialisation, c’est indéniable, a amené à une augmentation générale des niveaux de vie.

      Ce n’est pas l’industrialisation qui a amené une augmentatation générale du niveau de vie mais bien l’accessibilité aux matières premières et aux énergies non renouvelables grâce à l’industrialisation.
      Ce qui est totalement différent;
      Le capitalisme industriel est comme rouler à vélo, si vous arrêter, vous tomber.
      S’il n’y a plus l’accès tout simplement parcequ’elles seront épuisées, il ne peut que tomber.
      Et en tombant, ce sera le contraire, la diminution définitive du niveau de vie.
      Rassurez vous, comme le dit Paul Jorion, les marchés de produits de luxe ne se sont jamais aussi bien portés

      1. Avatar de jducac
        jducac

        @ michel lambotte dit :1 mars 2011 à 20:14

        Ce n’est pas l’industrialisation qui a amené une augmentation générale du niveau de vie mais bien l’accessibilité aux matières premières et aux énergies non renouvelables grâce à l’industrialisation

        Faut-il ouvrir à nouveau le débat entre l’œuf et la poule ?Je ne le pense pas.

        J’ose dire que l’homme et le capitalisme sont consubstantiels. C’est parce qu’il a su capitaliser beaucoup d’expériences heureuses et malheureuses, vécues dans sa lignée, où vécues par des lignées semblables, que l’homme est devenu ce qu’il est. Une machine à penser, à imaginer, à explorer, à essayer à l’infini.

        A la fin du 20ème siècle, il a franchi une nouvelle étape avec l’informatique et la mise en réseau de l’ensemble des connaissances, des idées et des données qui règlent son évolution de sorte que ses capacités collectives dans le domaine de l’immatériel sont maintenant devenues immenses.

        Comme vous le dites, les limitations matérielles, notamment du fait de la raréfaction des énergies fossiles, font craindre une diminution du niveau de vie que vous qualifiez de « définitive »

        Mais qui vous autorise à penser que le niveau de vie se mesurera toujours comme aujourd’hui ?
        Qui vous dit qu’on ne pourra jamais s’approprier de l’énergie en grande quantité par des voies nouvelles ?
        Qui aurait dit il n’y a encore que quelques siècles, que l’homme serait en mesure d’explorer le système solaire ?
        Qui aurait dit qu’un moins que rien, né il y a 76 ans dans une modeste maison, sans eau ni électricité, ferait carrière dans une nouvelle industrie spatiale qu’on n’imaginait même pas, laquelle permet d’échanger des idées à la vitesse de la lumière, sur la planète entière, avec des semblables qu’il ne connait que dans son imagination, ou par un pseudo inscrit sur un écran ?

        Non Michel Lambotte, ne désespérons pas du futur, il nous offre encore des possibilités infinies à condition de conjuguer nos efforts, chacun s’employant à se dépasser soi-même au lieu de désigner les autres comme responsables de nos échecs individuels ou collectifs.

        L’homme est industrieux par nature et les méthodes industrielles, parce qu’elles amènent à l’efficacité, sont, à mon avis, promises à un grand avenir, surtout si elles sont mises en œuvre à très grande échelle et coordonnées au niveau planétaire.

      2. Avatar de Jérémie
        Jérémie

        @ jdusac,

        J’ose dire que l’homme et le capitalisme sont consubstantiels. C’est parce qu’il a su capitaliser beaucoup d’expériences heureuses et malheureuses, vécues dans sa lignée, où vécues par des lignées semblables, que l’homme est devenu ce qu’il est. Une machine à penser, à imaginer, à explorer, à essayer à l’infini.

        Qu’est-ce donc que l’homme de nos jours en société ? Oui je me demande parfois si l’homme est bien devenu ce qu’il devrait être avant tout, le monde est déjà grandement si machinal,
        à essayer même toutes sortes de nouvelles choses en plus pour le rendre encore plus machinal à souhait, oui mieux vaut surtout pas de nouveau ouvrir le débat entre l’œuf et la poule ? N’y pensons même pas trop..

        Réellement prendre le temps d’explorer ou polluer davantage le système solaire pour faire capital en plus ?

        Qui aurait dit qu’un moins que rien, né il y a 76 ans dans une modeste maison, sans eau ni électricité, ferait carrière dans une nouvelle industrie spatiale qu’on n’imaginait même pas, laquelle permet d’échanger des idées à la vitesse de la lumière, sur la planète entière, avec des semblables qu’il ne connait que dans son imagination, ou par un pseudo inscrit sur un écran ?

        Non Michel Lambotte, ne désespérons pas du futur, il nous offre encore des possibilités infinies à condition de conjuguer nos efforts, chacun s’employant à se dépasser soi-même au lieu de désigner les autres comme responsables de nos échecs individuels ou collectifs.

        L’homme est industrieux par nature et les méthodes industrielles, parce qu’elles amènent à l’efficacité, sont, à mon avis, promises à un grand avenir, surtout si elles sont mises en œuvre à très grande échelle et coordonnées au niveau planétaire.

        Je comprends mieux pourquoi nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’onde,
        La grande illusion de plus d’un homme qui rêvait certainement encore beaucoup de voir plus longtemps toutes ces choses durant sa vie, oui vaut mieux que pour la plupart des gens du monde les choses perdurent plus longtemps ainsi sans trop d’accros .

      3. Avatar de Jérémie

        L’homme est industrieux par nature et les méthodes industrielles, parce qu’elles amènent à l’efficacité, sont, à mon avis, promises à un grand avenir, surtout si elles sont mises en œuvre à très grande échelle et coordonnées au niveau planétaire.

        Vous savez il n’y pas non plus que les premiers fils de Cain sur terre et dans l’histoire, il y a aussi une autre espèce humaine en voie de disparition forcée.

        Mon Dieu, Mon Dieu toujours pour une question d’efficacité première et de grandeur à voir sur terre.

      4. Avatar de kercoz
        kercoz

        ///L’homme est industrieux par nature et les méthodes industrielles, parce qu’elles amènent à l’efficacité, sont, à mon avis, promises à un grand avenir, surtout si elles sont mises en œuvre à très grande échelle et coordonnées au niveau planétaire.////
        Ce qui m’étonne c’est que ces discours sont generalement le fait de gens qui n’ont jamais mis la main ds le camboui , ni galèlèré sur des chaines industrielles .

      5. Avatar de jducac
        jducac

        @ kercoz dit : 2 mars 2011 à 19:01

        Ne soyez pas surpris, la plupart de ceux qui s’opposent à l’industrie, sur ce site comme ailleurs, ne la connaissent que par les critiques qu’ils ont lues dans des livres ou sur des tracts. Leurs auteurs visent à faire valoir leur idéal d’opposition à tout ce qui systématise, normalise, économise, organise, hiérarchise, afin de permettre une grande diffusion.

        C’est ce qui conduit à réduire les coûts tout en améliorant la qualité.

        Cela permet d’offrir au plus grand nombre d’utilisateurs, des produits ou services auxquels ils n’auraient pas les moyens d’accéder s’ils étaient conçus, produits et distribués de manière artisanale.

        En tant qu’utilisatrices, ces personnes sont très heureuses de pouvoir s’offrir l’usage de biens qu’elles apprécient. Mais elles n’arrivent pas se départir des images négatives de l’industrie, et du grand capital qu’elle requiert. Ces images sont profondément gravées dans leur répulsion souvent acquise auprès d’éléments étrangers au monde industriel.
        Ces éléments méprisent le monde industriel parce que, peut-être, au fond d’eux-mêmes, ils en sont jaloux.

        Beaucoup de personnes crachent dans la soupe qui leur apporte le confort, l’agrément, l’accroissement de leurs capacités ; mais il n’y a jusqu’à maintenant que quelques marginaux pour mettre leurs idées en accord avec leurs actes en s’abstenant de faire usage de ce qu’apporte l’industrie.

        Chacun est libre d’avoir des idées et de les défendre à condition d’avoir le courage d’affronter l’incohérence de ses raisonnements lorsque, manifestement, il fait le contraire de ce qu’il dénonce.

        Combien d’anti industrie et d’anti capital qui va nécessairement avec, vont décider, en lisant ce que j’écris, de ne plus utiliser l’ordinateur et les réseaux auxquels il est connecté pour mettre leurs actes en accord avec leur discours ?
        Ces outils sont de purs produits industriels. De plus ils résultent de travaux réalisés, au début, dans le cadre de financements militaires, oh combien condamnés.

        Alors qui va renoncer à leur usage ? Qui ?

      6. Avatar de Kercoz
        Kercoz

        ///Cela permet d’offrir au plus grand nombre d’utilisateurs, des produits ou services auxquels ils n’auraient pas les moyens d’accéder s’ils étaient conçus, produits et distribués de manière artisanale.////
        C’est là ce qui nous sépare / C’est là , une arnaque ou un effet d’optique .
        Le gain de productivité serait a « somme nulle » si on se cantonnait (sans jeu de mot) a la production de produits essentiels (ce qui reste a démontrer) ….. La production de « non essentiels » ne peut qu’asservir une partie des maillons de la chaine pour permettre ces productions.
        Il est curieux qu’on puisse encore défendre un modèle qui a montrer ses echecs successifs et dramatiques et qui de plus hypothèque ses descendants et souille sa couche .

      7. Avatar de jducac
        jducac

        @ Kercoz dit : 3 mars 2011 à 11:32

        Etes-vous bien certain de reformuler correctement le problème, en le prenant par ce bout ?

        Qui vous a enseigné que l’industrie se crée dans le but d’asservir ceux qui lui amènent leurs économies ou leur force de travail (Julien, je ne vous oublie pas) pour en retirer le moyen de survivre ? Quel est ce grand humaniste qui la condamne?
        Quelqu’un qui aurait peut-être préféré rester nu plutôt que de porter des vêtements de tissus, lesquels comme chacun sait ont été inventés dans le but d’asservir ceux qui s’emploieraient à les produire ?

        Pardonnez-moi de vous questionner ainsi. Mais pourquoi vous êtes vous mis à utiliser des produits industriels ?

        Une bonne façon de lutter contre ces entreprises d’asservissement ne serait-elle pas de se passer du superflu que constitue l’informatique, laquelle ne privait pas nos parents ? Iriez-vous jusqu’à dire que c’est la faute des autres et que chacun n’y est pour rien ? Alors, pourquoi se rendre complice de cette industrie de l’asservissement, surtout, si en plus, certains se placent sous l’asservissement du crédit pour l’acquérir ?

        Ils y sont contraints par qui ou par quoi

      8. Avatar de Kercoz
        Kercoz

        ///Pardonnez-moi de vous questionner ainsi. Mais pourquoi vous êtes vous mis à utiliser des produits industriels ?///
        Vous n’avez pas l’air de comprendre le signifiant des terme « asservissement » ou « alliénation » .
        Aliénation est un asservissement « volontaire » iou la volonté n’est pas forcément la votre , mais celle d’un modèle dominant qui investit les concepts et autres paradigmes .
        Pour faire court les « besoins » sont créés et non réels . Les besoins primaires et memes « de confort » sont assez restreints … mais le « pouvoir » au sens de B.de Jouvenel , qui est l’emprise du système sur l’individu et qui a des interets divergents des notres nous fait suivre ses buts au dépens de l’optimisation de notre entité.
        Dire qu’il y a « choix » est une escroquerie , car le système flatte nos plus bas instinct : il nous fait des pipes , mais nous vole notre ame .

      9. Avatar de zenblabla

        @JDudac
        Que ne savez-vous répondre à mon propos,
        en moralités!!!!

      10. Avatar de AntoineY
        AntoineY

        @jducac

        « J’ose dire que l’homme et le capitalisme sont consubstantiels. C’est parce qu’il a su capitaliser beaucoup d’expériences heureuses et malheureuses, vécues dans sa lignée, où vécues par des lignées semblables, que l’homme est devenu ce qu’il est. Une machine à penser, à imaginer, à explorer, à essayer à l’infini. »

        Euh… avant d’être une « machine à ceci ou à cela » l’homme est… un homme, non? Voire pas du tout une machine?

        Nonobstant je ne vois pas le rapport entre le fait d’être avant tout « homo faber » (point de vue qui ne va nullement de soi d’ailleurs, même si le premier mystique venu doit reconnaître qu’il est aussi ça) et le capitalisme en tant que mode spécifique d’organisation de la production. La nature industrieuse de l’homme ne s’exprime pas moins dans des modes de gestion alternatifs (collective, centralisée, commune).

        Que l’homme soit doté d’une nature industrieuse ok, mais il faut encore préciser que cette modalité spécifique d’organisation (parmi une infinité d’autres possibles), est elle-même un sous-produit de cette nature industrieuse, et un sous-produit découvert dans un contexte métaphysique et religieux bien déterminé, hellénique et protestant (cf. Heidegger sur l’Essence de la Technique; les discours de Taylor…).

        Qui vous dit qu’on ne pourra jamais s’approprier de l’énergie en grande quantité par des voies nouvelles ?

        Il n’y en a qu’une actuellement de « disponible ». Un matériau existant en abondance sur… la lune, à côté duquel toutes nos ressources énergétiques font pâle figure. Il va falloir attendre un peu…

        Vous nous donnez donc le choix entre:
        – une découverte hypothétique de solutions alternatives (toujours ce même messianisme progressiste… dépourvu de tout fondement rationnel comme toute bonne mystique qui se respecte),
        et:
        – des guerres sures et certaines pour l’accaparement et le contrôle de la production et de l’approvisionnement des ressources restantes. Remarquez… en dessalant l’eau de mer, au vu de la pénurie d’eau potable qui s’annonce, les français pourraient s’en tirer. Eau contre Énergie, c’est là une option intéressante .

        Franchement, n’importe quelle personne responsable et dotée de bon sens choisit de tout faire pour éviter l’option 2, la plus certaine, et de ne pas parier, sans aucune garantie autre qu’une vague croyance religieuse dans le messianisme du progrès (qui du reste ne tient aucun compte de la réalité), sur le « génie » de l’homme, « génie » qui s’est également parfaitement illustré dans la production industrieuse de masse de l’armement atomique… (sic).

        Qui aurait dit il n’y a encore que quelques siècles, que l’homme serait en mesure d’explorer le système solaire ?

        De même, qui aurait dit que nous serions en mesure de nous rayer nous même de la carte du système solaire? Je pense bien sûr à « l’obscurcissement solaire », à la « disparition progressive des abeilles » et aux catastrophes climatiques et humaines qui s’annoncent, mais également à la démesure de nos moyens d’action actuels (la mathématique et l’informatique comme canalisateurs et démultiplicateurs de puissance) rapportée à nos limites humaines, qui n’ont pas évoluées, elles. Je pense à l’accident. Comme ce feu qui a pris aux USA, et que les pompiers stoppèrent par hasard à quelques mètres d’un entrepôt d’armes de destruction nucléaires, dont tout le monde avait semble t-il oublié l’existence. Ce jour là, les USA avaient bien failli être malencontreusement rayés de la carte.

        Non Michel Lambotte, ne désespérons pas du futur, il nous offre encore des possibilités infinies à condition de conjuguer nos efforts, chacun s’employant à se dépasser soi-même au lieu de désigner les autres comme responsables de nos échecs individuels ou collectifs.

        Vous avez raison, l’échec d’Eurocopter en Inde, l’échec du Rafale au Brésil, ce n’est pas la faute des autres ou d’un autre, c’est la faute de notre nature industrieuse qui n’était pas au niveau technique nécessaire. Franchement vous pensez sérieusement qu’on vit au pays de Bambi? Tenez je vous aide: « Et à la fin ils firent une grande ronde, se donnèrent tous la main, et…

        Les méthodes industrielles, parce qu’elles amènent à l’efficacité, sont, à mon avis, promises à un grand avenir, surtout si elles sont mises en œuvre à très grande échelle et coordonnées au niveau planétaire.

        A ben voilà, qu’est ce que je disais!

        Combien d’anti industrie et d’anti capital qui va nécessairement avec, vont décider, en lisant ce que j’écris, de ne plus utiliser l’ordinateur et les réseaux auxquels il est connecté pour mettre leurs actes en accord avec leur discours ?

        Aucun, parce qu’il y a un monde entre être anti-industrie et anti-capitaliste. Ce sont deux notions très différentes. Si je me souviens bien, les communistes célébraient tout autant la nature industrieuse de l’homme, son ingéniosité créatrice, que les industriels du camp d’en face! Vous me direz ce n’est pas par hasard: ce sont deux belles têtes de vainqueur matérialistes.

        Cordialement.

      11. Avatar de jducac
        jducac

        @ Kercoz dit : 3 mars 2011 à 14:06

        Malgré plusieurs de mes relances, vous êtes conduit à avouer que vous n’arrivez pas à dominer vos plus bas instincts. Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul, ce qui n’en est que plus inquiétant pour notre avenir. Mais est-ce une raison pour jeter l’opprobre sur ceux qui s’emploient à créer, à inventer, à développer, à produire et distribuer dans des industries qui recouvrent tous les domaines comme maintenant ,l’industrie des savoirs, de la spiritualité, du vivant et énormément d’autres, des plus diverses.

        Comme nous n’arrivons pas à dominer nos bas instincts, pourquoi les industriels qui créent des emplois (pas en assez grands nombre) devraient-ils s’abstenir d’œuvrer dans leurs domaines professionnels autorisés alors que manifestement il y a de la demande et des besoins à satisfaire? Vous êtes donc favorable à une politique de rigueur que vous souhaitez vous voir imposée plutôt que de vous astreindre volontairement à moins consommer.

        Dire qu’il y a « choix » est une escroquerie, car le système flatte nos plus bas instincts : il nous fait des ……. , mais nous vole notre âme .

        Ah ! Voila encore le système. Ce machin dans lequel personne n’est responsable sauf celui qui ne partage pas nos propres idées et à qui c’est normal de lui demander de changer les siennes, parce que lui doit faire l’effort que nous nous exonérons de fournir. Est-ce bien raisonnable ?

        Par l’image osée que vous donnez pour illustrer « l’escroquerie », vous abordez la question de l’âme, cette proche de la conscience. C’est peut-être là qu’est la voie pour évoluer, car on entre dans le domaine de l’immatériel qui contrairement au matériel n’est pas aussi limité. Ceux qui manquent de force et de courage pour refreiner leurs bas instincts en auront peut être assez pour faire leur examen de conscience. Cela ne vous gêne pas de parler du vol d’âmes alors que c’est plutôt un manque d’âme et de conscience dont il s’agit.
        C’est peut-être pour cela que Malraux a eu son intuition en déclarant : Le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas.

        Internet est là prêt à fonctionner pour éveiller les consciences. On ne se plaindra pas alors de l’avoir vu inventer.

        En final, ceux que vous voyez à la tête de « l’escroquerie » et qui sont en fait les plus forts, parce que les plus dominateurs, sont peut être nos sauveurs. Ils nous poussent à l’extrême de nos possibilités matérielles pour nous permettre de retrouver notre âme.

      12. Avatar de jducac
        jducac

        @ zenblabla dit : 3 mars 2011 à 15:57

        Que ne savez-vous répondre à mon propos,
        en moralités!!!!

        Où sont vos propos ? Pouvez-vous donner l’adresse pour les retrouver ? J’y répondrai.

      13. Avatar de vigneron
        vigneron

        @ kerkoz

        Vous évoquez de Jouvenel… Savez-vous qu’il présente un point commun avec le tenancier de ce lieu (commun lui aussi) ? Je vous laisse deviner lequel parmi la liste ci-dessous de quelques points saillants du personnage, pris (presque) au hasard et par moi même dans son CV :

        – fut l’amant de la deuxième femme de son père à 17 ans (Colette, « le blé en herbe)
        – écrivit un bouquin publié en 33 chez Gallimard sous le titre « La crise du capitalisme américain »
        – fit une interview d’Hitler en 1936 pour le journal Paris Midi
        – fut membre du PPF de Doriot
        – fut un ami proche d’Aron
        – fonda la Société du Mont Pèlerin avec un autre grand ami du même Aron, Hayek et Rueff…

        Avouons, à sa décharge, qu’on lui doit (à de Jouvenel pas à Jorion ! ), indirectement, la mort de son ami Aron à la suite d’une crise cardiaque, juste après le témoignage décisif de ce dernier lors d’un procès pour diffamation qui l’opposait à un historien israélien qui l’accusait d’être un des penseurs majeurs du fascisme français…
        Mon dieu… Je suis bien bien injuste avec ce « grand penseur » et bien peu amène avec cet ultralibéral tardif, puis écolo hâtif, qui réintroduisit si aimablement le concept d’amènité environnementale, repris trente ans plus tard par les lois Voynet puis le Grenelle de l’environnement…

      14. Avatar de kercoz
        kercoz

        @Vigneron :
        ha ! que serions nous sans Wiki ! Oui j’évoque jouvenel . Je bricole beaucoup , jardine , et « fais » mon bois, j’ai donc, comme lui des cicatrices aux mains . Hyperactif il a touché a tout , mais s’écarte qd il comprend son erreur . Etre anti -nazi apres la guerre quel talent ! …
        J’ai d’abord lu , par hasard « l’art de la conjecture » et fut surpris par la qualité de l’écriture .
        Il ne faut pas rater « Du pouvoir » on y trouve des analyses pertinentes (et que je trouve objective) sur le marxisme et d’autres perles de qualité. Sa meilleure trouvaille est cette notion de « croissance » inéluctable de l’emprise du système (ou « pouvoir ») sur ‘individu , et ce , quelque soit l’idéologie……il se base sur l’impot et la conscription …et sa démo parait tres pertinente .Il semble qu’on puisse poursuivre sa thèse en conférant cette « dynamique » perverse a toute civilisation , et perso , j ‘avancerais la thèse que les civilisations sont des développements pervers du système naturel des groupes , une sortie de la nature , ou dé-naturation .
        Ds votre liste ,une omission : je crois qu’il fut , sur le tard , conseillé de Mitterand .

      15. Avatar de vigneron
        vigneron

        Cultivez votre jardin. Kercoz, cultivez, cultivez, c’est bien c’est bien….
        Et nul doute que votre Bertrand n’a jamais cessé de cultiver le sien, n’ayant cessé de travailler et d’agir tous azimuts en ce bas monde afin d’en changer l’ordre, puisque c’était bien là le sens de l’injonction de Voltaire. Loin de moi l’idee de stigmatiser ses ambiguïtés quant à son engagement pro-fasciste – j’ai l’anachronisme vitupérant en horreur – mais surement n’y trouverais-je pas la moindre excuse à son engagement ultérieur pour l’anti-totalitarisme allant jusqu’à se commettre avec les tenants doctrinaires du libertarianisme ou de l’ultralibéralisme idéologique de combat.
        Ainsi, dussé-je froisser l’affectueux tropisme dont vous témoignez devant nous envers votre référence troublante, j’ai la persistante sensation que les espaces verts entrepris par votre jardinier s’apparentent fidèlement à une suite de friches indignes du Guide Clause, plus favorables aux adventices néfastes et envahissantes, qu’à des jardins à la française ou même à l’anglaise…

        PS : si vous croisez un jour sur un sentier, du côté de Saint Antonin et du roc d’Anglars, un randonneur solitaire à l’air revêche, manifestement indisposé par la rencontre, peut-être sera-t-il girondin et que ce sera moi. Et, vous en serez soulagé – d’après ce que j’ai cru comprendre, il ne saluera pas. Mes racines familiales maternelles sont là-bas et lorsque je peux m’y rendre ce n’est pas assurément pour y éprouver les délices de la civilisation ni des civilités. Encore moins avec des gironflons… Et je vous rassure encore : si je suis impérativement obligé de fréquenter, le plus furtivement possible, le marché touristifié du dimanche matin, il se pourrait aussi que ce soit moi encore qui vous écrase un ou deux arpions, involontairement cela va de soi. Sans excuses conséquemment, cela va de soi, encore. 🙂

      16. Avatar de kercoz
        kercoz

        @vIGNERON;
        Vous voilà faché .
        Pour l’Anglars , c’est trop a l’ombre l’ hivers , Vous auriez plus de chance au Capucin ou à manjoc ,encore vous faudrait il regarder en l’air pour me croiser . En général , j’ai une morphologie suffisante pour avoir évité les bousculades et les roquets . Je n’y suis pour rien ! merci maman .
        Vous devez connaitre cette grotte a l’entée énorme qu’on, aperçoit des capucins et son acces discret , par un boyau de rève en bout du sentier qui passe au dessus des « Capus »?

    7. Avatar de michel lambotte

      @ jducac

      Mais qui vous autorise à penser que le niveau de vie se mesurera toujours comme aujourd’hui ?

      Le niveau de vie étant le niveau des richesses obtenues, il se mesurera toujours comme aujourd’hui.
      Si on veut établir une autre mesure, on ne parle plus de niveau de vie mais par exemple du niveau de conscience qui donne le niveau de perception de l’individu face aux problèmes complexes qui nous font face.

      Qui vous dit qu’on ne pourra jamais s’approprier de l’énergie en grande quantité par des voies nouvelles ?

      C’est très possible, mais que faites vous de la biodiversité sans laquelle l’homme ne peut exister?
      A quoi bon visiter les étoiles si le mode de production industriel en est capable, s’il n’est pas capable sur terre d’éviter l’érosion biologique.
      La forêt disparait à raison de 2 terrains de football toutes les heures.
      Sans la forêt, nous disparaissons.

      L’homme est industrieux par nature et les méthodes industrielles, parce qu’elles amènent à l’efficacité, sont, à mon avis, promises à un grand avenir, surtout si elles sont mises en œuvre à très grande échelle et coordonnées au niveau planétaire.

      De quel droit pourriez m’obligez de continuer à travailler dans le système industriel?
      De quel droit pourriez vous m’interdire de penser et travailler dans un autre système que nous pourrions construire ensemble.
      Vous estimez que les méthodes industrielles sont efficaces, et bien moi non.
      La terre n’est plus qu’une gigantesque usine où les produits se déplacent d’un bout à l’autre à grand renfort de pétrole qu’il faudrait justement économiser.
      Il faut redéfinir les besoins en tenant compte des limites planétaires face à 7 millards d’humains, il faut inventer un nouveau système de création et de distribution des richesses pour y répondre.
      Ne croyez surtout pas que je désespère en l’avenir, avec huit petits enfants et sachant ce que je sais, je n’y ai pas le droit. Je les ais déjà mis au courant de certaines choses.
      Mais pour construire le futur il faut sortir du cadre de la pensée capitaliste industrielle.

    8. Avatar de michel lambotte

      la plupart de ceux qui s’opposent à l’industrie, sur ce site comme ailleurs, ne la connaissent que par les critiques qu’ils ont lues dans des livres ou sur des tracts. Leurs auteurs visent à faire valoir leur idéal d’opposition à tout ce qui systématise, normalise, économise, organise, hiérarchise, afin de permettre une grande diffusion.

      C’est ce qui conduit à réduire les coûts tout en améliorant la qualité.

      Cela permet d’offrir au plus grand nombre d’utilisateurs, des produits ou services auxquels ils n’auraient pas les moyens d’accéder s’ils étaient conçus, produits et distribués de manière artisanale.

      Je ne m’oppose pas à l’industrie, mais je tente de vous démontrer de manière la plus objective et scientifique possible qu’elle a jouer son rôle.
      Au risque de me répéter, guidée par le système capitaliste, l’industrie ne peut survivre dans l’état actuelle sans avoir recours indéfiniment à des ressources planétaires non durable.
      Vous savez comme moi que c’est impossible.
      L’industrie a réaliser un travail remarquable en nous donnant la technologie par la maitrise des matières premières, et dorénavant, c’est la technologie qui devient la matière première d’un nouveau mode de création et de distribution des richesses.
      Vous opposez à tord l’artisanat et l’industrie, je pense qu’il faudra dans un premier temps les combiner pour plus d’efficacité.
      Ce qui l’en adviendra après, on ne peut pas le dire, l’avenir est insondable.
      A mes yeux, ce nouveau mode de création et de distribution des richesses devra intégrer la relocalisation de l’activité près du citoyen, la prosommation individuelle et colective de ce citoyen en relation avec l’économie sociale , le tout en ayant comme objectif l’amélioration du bien -être en consommant de moins en moins de ressources.
      Je ne vois pas d’autres manières d’arriver à ce bien -être.
      Ceci dit, je connais très bien le monde industriel pour y avoir travailler pendant 10 ans comme électricien de maintenance, de cette manière j’étais en face de son fonctionement technique.
      J’ai pu constater que le mental du travailleur fait lui aussi partie du système industriel et c’est ce qui pose le problème tant dénoncer par notre ami Fab qui vois à juste titre dans cette crise la fin du salariat.
      Donnez moi les moyens et je vous crée un prototype de ce nouveau mode de création et de distribution des richeses.

      1. Avatar de jducac
        jducac

        @ michel lambotte dit : 3 mars 2011 à 20:55

        Vous opposez à tort l’artisanat et l’industrie, je pense qu’il faudra dans un premier temps les combiner pour plus d’efficacité.

        Tout à fait d’accord. Mais comprenez moi bien, je sais tout comme vous les intérêts et les inconvénients de l’un et de l’autre. Je n’oublie pas que l’industrie est née de l’artisanat. Je sais que l’efficacité liée au sommaire de l’un, a permis de donner accès à une efficacité plus grande encore grâce à des enchaînements simples au sein de structures apparemment complexes mais fondamentalement sommaires. En écrivant cela, je suis ramené aux années 55, quand jeune ajusteur, je fabriquais dans une grande industrie, des calibres à mâchoires à l’unité. Quels progrès réalisés depuis.

        Quand je défends l’industrie, c’est dans le but de rétablir un peu de justice à l’égard de la production industrielle. Elle a des avantages et des inconvénients bien évidemment et, si je passe un peu sous silence ses inconvénients, c’est surtout pour faire apparaître tout ce dont les générations actuelles bénéficient grâce à elle. Au risque de les choquer, ce qui n’est pas mon objectif, j’en arrive à penser que ces nouvelles populations qu’on rencontre partout y compris sur ce bloc, sont pour la plupart, totalement inconscientes voire-même ignorantes en la matière, tout obnubilées qu’elles sont à s’accrocher sans réflexion suffisante à quelques éléments qui les ont conditionnées négativement au point de stériliser leurs capacités de raisonnement objectif.

        Je suis catastrophé quand je vois les raisonnements ultra simplistes qui structurent la pensée de beaucoup de gens pourtant intelligents et instruits. Ils véhiculent des postulats suicidaires pour notre société. Je vais en commenter un qui est en rapport avec l’industrie puisqu’elle en requiert des quantités importantes.

        « Le capital c’est mauvais, il faut lui faire la chasse, l’éliminer. Voila ce qu’on veut faire croire ».

        Quelle bourde monumentale ! Quel postulat stupide !

        En fait, c’est le contraire qu’il convient de dire, de faire et surtout de faire comprendre, aux petites gens et aux autres. Les petites gens comme mes parents savaient l’importance du capital, même s’ils sont partis dans la vie sans en avoir aucun, hormis génétique et moral. Ils avaient acquis cela par atavisme paysan et l’ont transmis à leurs enfants.

        On voit bien comment cette répulsion a pu être instillée et installée dans l’esprit des gens. Les penseurs des 18 et 19ème siècle, Marx et probablement beaucoup d’autres, y compris des partis politiques, ont propagé ce postulat de base pour, la plupart du temps, s’en servir comme d’un capital destiné à anesthésier l’esprit critique du plus possible de leurs semblables afin de leur imposer une pensée dominante et d’en vivre, d’en faire leur fond de commerce.

        Tout au contraire, il faut arriver à voir, dire, propager et surtout faire comprendre que c’est essentiel, extrêmement important, vital.

        C’est ce qui conditionne le futur, l’avenir du vivant sur notre petite terre. Pour arriver à cela, mieux vaut se sortir de l’esprit que le capital c’est de l’argent. Dès qu’on prononce le mot capital, immédiatement dans l’oreille des gens, les mots capitaux, capitalisme, capitaliste réagissent en chaîne pour aboutir à Madoff dans leur esprit ou à un autre grand capitaliste très critiquable ou présenté comme tel dans la plupart des médias.

        Beaucoup de gens se comportent à l’égard du capital comme ces enfants stupides qui s’en prennent au crapaud de cette magnifique fable de Victor Hugo.

        Un capital c’est avant tout une ressource.

        C’est ce qui reste, ce qu’on possède de précieux pour repartir. Car, on le voit bien, la vie des individus, des pays et des sociétés, n’est pas un processus uniforme et continu, la vie se déroule en phases successives. Elle alterne des périodes de consommation, de construction, de transformation, d’élimination, de renouvellement ce qui permet de progresser, c’est à dire de se propulser vers le futur à partir de ressources qu’il faut savoir conserver, régénérer, adapter, recycler.

        Victor Hugo fait appel à la conscience pour déclencher un changement d’attitude dans le comportement de l’enfant stupide et méchant. Je souhaite que le plus possible de gens surtout dans nos pays, France et Belgique, prennent conscience de la stupidité de vouloir tuer le capital, qu’il soit grand ou petit.

        Donnez moi les moyens et je vous crée un prototype de ce nouveau mode de création et de distribution des richeses.

        Ça y est, je viens de vous donner ces moyens. Quant à Fab je veux bien qu’il soit notre ami, mais il faudrait quand même qu’il médite sur la fable du crapaud. http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/le_crapaud.html

        Il faudrait aussi qu’il évolue vers une attitude plus positive, moins irrévérencieuse. Mais je ne désespère pas

    9. Avatar de zenblabla@JDudac

      Bien sûr!
      A votre age, mais celui de mon père peut vous confondre, tandis que je ne suis qu’un jeunot, vous raisonnez ainsi que vous savez, en morale, raisonner.
      Je ne pense pas que l’ancienneté puisse laisser de coté l ‘enseignement du point de vue de la morale, au contraire.
      Mais, ce point de vue demeure, à tout instant (Jankélevitch) paradoxal.
      Je crois que vous entendez l’exprimer comme meilleur étant figé, ce contre quoi je réfute!

      C’est exprès que j’ai développé mon argumentaire en huit parties.
      Vous vous êtes arrête à la deuxième….
      Alors?

    10. Avatar de Gu Si Fang
      Gu Si Fang

      « le capital favorise toujours plus le travail par sa présence que par son absence », extrait du ch. XIV des Harmonies économiques de Bastiat. Magistral !
      http://bastiat.org/fr/des_salaires.html

  10. Avatar de Blandine Keller
    Blandine Keller

    @ zebu
    Les universitaires ont encore la sécurité de l’emploi, et un certain nombre n’enseigne pas la doxa mainstream. Il y a Les économistes attérés, il y a aussi des électrons libres comme Gréau, Verhaeghe…au total on peut avoir une belle brochette. En dehors des frontières aussi il y a des alter-économistes !
    Il me semble nécessaire comme Paul s’y emploie dans cette émission avec une pugnacité qu’il faut saluer de faire sauter le verrou du fatalisme, de la soumission qui parait obligée au plus grand nombre faute d’alternative intelligible et crédible. Les partis sociaux-démocrates ne font pas ce travail, les partis gauche de gauche le font mais leur audience en progression auraient besoin de renfort. Cette manifestation transfrontières inédite aurait un impact certain.

  11. Avatar de Fab
    Fab

    Bonjour,

    Ça chauffe à tous les coins de la planète, et ailleurs le grand show continue à coup de remaniements, de promesses qui n’engagent que ceux qui y croient, de colonisation par notre « philosophie » de peuples nouvellement libérés d’un autre tyran. La crise de civilisation continue de s’exprimer. Nous tous en avons marre de l’activité qui nous est proposée et que nous nous sommes imposée depuis des siècles, au moins. Si nous en avons marre de nous occuper de la sorte, si nous en avons marre de nous imposer le travail, par le salariat, c’est que nous prenons conscience qu’on naît pas là pour s’emmerder ni pour se laisser emmerder.

    « Il devient indispensable que l’humanité formule un nouveau mode de pensée si elle veut survivre et atteindre un plan plus élevé. » (A.Einstein)

    Il serait raisonnable de se désintoxiquer pour de bon de la société.

    Une solution : la parole. Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en l’Homme, et le Verbe était l’Homme… Le Verbe était dans le monde, et le monde par lui a été fait, et le monde ne l’a pas connu, il en a perdu la conscience. On a complètement oublié de verbaliser notre vie. On ne se parle plus – ça fait un bout de temps, ça se compte en siècles- de nos rêves de vie. On ne rêve plus notre vie. On ne la vit plus de l’intérieur.

    « C’est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d’imbécillité et d’abrutissement. » (AE)

    Un moyen : la semaine des quatre jeudis. Deux jours de boulot obligatoires pour le groupe : que chacun ait de quoi se loger, se nourrir et être en sécurité. Le reste du temps, quartier libre : la consommation se paie par le travail. Les dégâts que l’on cause à la planète et qui perturbent l’environnement, des autres entre autres, se paient par le travail. Le travail est défini comme une taxe à la consommation.

    « La chose la plus difficile à comprendre au monde c’est l’impôt sur le revenu ! » (AE)

    Une organisation : la démocratie directe.

    « L’Etat est notre serviteur et nous n’avons pas à en être les esclaves. »

    « Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement. » (AE) …

    Ah les problèmes de voisinage… Vous avez aimé « L’allopathie médicale » ? Vous adorerez « L’allopathie économique » (déjà en salle) !

    On traite les symptômes en espérant que la forme retrouvée permettra au corps d’éliminer les causes du mal. Ça peut marcher, mais ce n’est pas gagné : les preuves historiques manquent ! M’enfin, c’est déjà ça… faute de mieux. Mieux ? « C’est impossiiiiiiiible ! », répondent en coeur et encore et encore les médecins. Ils cherchent des solutions aux problèmes dans leur cadre, le seul qu’ils connaissent, celui qu’ils maîtrisent, et qu’ils ne sont donc pas prêts de quitter.

    « Un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu’il a été créé. »

    « Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau. »

    « Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. »

    « Inventer, c’est penser à côté. » (AE)

  12. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    Dans le langage économique des meilleurs penseurs du libéralisme marchand seul les gens
    de l’Etat sont responsables à 100% de la crise économique, et cela à toute période plus ou moins grave de l’histoire, pour les gens du socialisme marchand c’est aussi un peu le même raisonnement dualiste, seuls les gens du marché sont responsables de la crise sociale à 100%, tout le monde se renvoie en fait à chaque fois la balle dans des mêmes livres de contes et de disputes pour enfants, moi personnellement je pense que c’est fifti, fifti, évidemment entre les deux c’est davantage l’humanité qui trinque et boit la tasse en premier.

    Car tout le langage du monde actuel ne rend pas plus le monde plus heureux et libre de s’en défaire.

  13. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    Plus j’entends quelqu’un me dire que je ne comprends toujours rien à rien en matière de sur-endettement des ménages et plus je me demande si cela ne viendrait pas d’abord de l’autre.

    Dans ce monde il est surtout beaucoup plus courageux et brave de dénoncer l’obligation que
    l’on exerce sur les puissants que l’autre obligation beaucoup moins évidente à dénoncer que
    l’on excerce bien à chaque fois sur les petits et cela dès le début lors de l’embauche au rabais,

    En vérité le grave problème de ce monde repose bien plus sur autre que l’on préfère bien encore éviter de trop parler à l’antenne, mais ça viendra croyez moi.

    Tas toi surtout et ferme ta gueule Jérémie, car sinon je ferais davantage appel aux gens de l’état, pour mieux te rendre encore corvéable à merci, endette surtout pour te nourrir pour
    que je puisse davantage m’enrichir moi et les miens d’abord.

  14. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    Un jour peut-être on se dira finalement sur terre, mais comment avons-nous pu nous laisser autant abuser à la fois par tout le premier langage marchand du monde.

    A vrai dire tous les livres d’économie de l’histoire reposent en fait sur une plus grande peur de l’inconnu, de l’autre, du lendemain, du changement, mais qu’allons-nous devenir si ce n’est plus alors possible pour demain ? Et c’est alors le même passé qui revient nous hanter !

    Evidemment en attendant et pour mieux aller dans les bon restaurants et bien passer à l’antenne, il vaut mieux déjà apprendre par coeur les bonnes formules toutes prêtes dans les livres d’économie et les hautes écoles.

  15. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    On aime surtout bien prendre davantage les pauvres gens de plus pour des cons sur terre.

    Bref vous l’aurez compris ma très chère ami(e) si je ne comprends toujours rien à rien à la crise, c’est forcément que je dois être encore un peu plus con et pauvre que l’autre.

  16. Avatar de super mario
    super mario

    Le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner a déploré mardi que l’aide de l’État à l’achat d’une résidence principale ait trop favorisé les ménages les plus riches, tandis que les locataires étaient délaissés.

    «Je pense que l’État a fait beaucoup de choses sur le marché des prêts immobiliers, beaucoup qu’il a mal faites, beaucoup d’autres raisonnablement bien», a affirmé M. Geithner lors d’une audition devant une commission de la Chambre des représentants.

    «Mais une trop grande partie du soutien que nous avons apporté est allée à la propriété immobilière et non à la location, et une trop grande partie du soutien que nous avons apporté à la propriété est allée à des Américains relativement fortunés», a-t-il poursuivi.

    «Je pense que les politiques du gouvernement ont provoqué des distorsions dans les décisions d’investissement et encouragé trop d’investissement dans le logement», a précisé M. Geithner.

    Le gouvernement américain a officialisé une rupture historique en février en abandonnant l’objectif d’augmenter le taux de propriétaires immobiliers.

    Dans un rapport sur l’avenir du financement public du logement, il a conseillé au législateur de faire en sorte que l’État concentre son aide, à l’achat ou à la location, sur les ménages les moins aisés.

    «Je pense que le plus important est, dans quelque proposition de réforme que ce soit, que nous fassions en sorte que l’État ait la capacité de contribuer à soutenir le logement collectif et la location», a indiqué M. Geithner aux parlementaires.

    Quelque 66,5% des logements aux États-Unis sont aujourd’hui occupés par leur propriétaire, contre environ 64% en 1994 quand le président Bill Clinton avait lancé une Stratégie nationale pour l’accès à la propriété, au nom du «rêve américain» de posséder sa maison.
    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/etats-unis/201103/01/01-4375096-geithner-deplore-que-laide-a-la-propriete-ait-trop-favorise-les-riches.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS4

  17. Avatar de super mario
    super mario

    Le milliardaire américain Warren Buffett souhaite que les Américains soient optimistes par rapport à l’économie de leur pays, prudents quand vient le temps d’emprunter de l’argent et sceptiques face aux profits que rapportent les entreprises cotées à la Bourse.

    Dans la lettre annuelle qu’il a envoyée samedi aux actionnaires de Bershire Hathaway,( http://www.lesaffaires.com/article/download/id/262&UTM_campaign=consultez-la-lettre-aux-actionnaires-de-warren-buffett- ) M. Buffett a soutenu qu’il croit toujours que les meilleurs jours des Américains sont à venir. Selon lui, une reprise économique dans le secteur de l’immobilier pourrait bien survenir dès l’an prochain.

    La missive de l’homme d’affaires détaille également les transactions qui ont permis à son entreprise d’enregistrer un revenu net de 12,97 milliards $ en 2010, ce qui une croissance de 61 pour cent.

    Mais Warren Buffett a également consacré une bonne partie de sa lettre à rappeler des principes de base du monde des affaires à ses investisseurs, faisant valoir que la crise économique de 2008 avait démontré à quel point il était risqué d’investir avec de l’argent emprunté.

    Il a également écrit aux investisseurs qu’il fallait éviter de se fier aux profits qui sont rapportés par les entreprises, puisque les données qui sont publiées sont souvent faussées par des manipulations comptables, selon le milliardaire.

    Le pdg, qui est âgé de 80 ans, a aussi fourni quelques détails sur sa succession. Il a annoncé que lorsqu’il se retirera, le directeur des placements, Todd Combs, aura la responsabilité de gérer entre un et trois milliards $ des quelque 158 milliards $ du portefeuille de valeurs mobilières de Berkshire.

    Todd Combs est chez Bershire seulement depuis l’automne dernier, mais Warren Buffet estime qu’il a toutes les qualités nécessaires pour un directeur des placements: l’aversion pour le risque, le dévouement et l’expérience.

    Nombreux sont ceux qui croient que l’actuel président de NetJets et MidAmerican Energy, David Sokol, serait le meilleur candidat pour succéder à Warren Buffett à titre de pdg de Berkshire.

    1. Avatar de Jérémie
      Jérémie

      Je n’ai rien spécialement contre les gens riches mais tant que les Dieux de l’Olympe rechercheront à imposer d’abors leur propres valeurs, le monde ne pourra éviter le désastre.

      C’est pourquoi les premiers de nos jours deviendront tôt ou tard les derniers en matière de prudence humaine quand bien même ils excerceraient jusqu’au bout leur premier devoir bien appris à l’école, savoir avant tout mieux compter les choses de plus en plus coûteuses partout.

      Evidemment ce n’est pas non plus à 80 ans et à partir d’un certain de niveau de richesse matériel acquis que l’on va se mettre à penser autrement dans l’histoire humaine.

  18. Avatar de Jérémie

    Méfiez-vous des faux prophètes du libéralisme marchand et de l’avoir les ami(e)s le monde ne s’en portera guère mieux lorsque vous ne pourrez plus guère trouver le temps d’entendre la parole de jj ou d’un autre dans le même temps. Que pourrais-je dire d’autre si ce n’est de me retirer et de les laisser davantage détruire le monde et la terre pour plus d’efficacité première, conjugeons même davantage tous les efforts et les talents premiers pour mieux voir cela en vitesse, bientôt 7 milliards d’hommes.

    Et on rêve surtout beaucoup encore de capital et d’industrie sur terre.

    Allez j’en ai assez entendu comme ça.

    1. Avatar de regoris
      regoris

      @Jérémie dit :

      LES CANNIBALES FINANCIERS nous bouffent cher Jérémie..

  19. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    CAÏN M’A TUÉ AU MOMENT MÊME OU VOUS N’ETIEZ PLUS LA

    Et la Terre se meurt forcément sous les coups des hommes et femmes d’affaires qui continuent sans cesse d’agir, de fabriquer, de façonner, d’industrialiser, d’enseigner, de machiner, de culpabiliser individuellement ou collectivement, de former, de déformer, de créer, de produire, d’entreprendre, d’acquérir, d’amasser, de posséder, d’établir et d’instituer partout sans cesse des gens comme ça, qu’ils leur ressemblent avant tout… Inspirés même davantage par toutes les choses qu’ils peuvent encore grandement illusionner les êtres, ils s’imaginent même pouvoir encore me la faire, mais n’œuvrent en fait tous que pour un seul but commun vous en mettre également plein la vue :

    Détruire le Monde en vitesse !

  20. Avatar de Blandine Keller
    Blandine Keller

    il t’a tué mais tu n’es pas mort Jérémie, tu ressuscites demain dans un nouveau billet

    http://www.youtube.com/watch?v=arrA7DBmeNI&feature=fvst

  21. Avatar de Blandine Keller
    Blandine Keller

    @jducac
    C’est votre discours à vous qui est entièrement idéologique jducac ! Quand les gens commencent à se suicider au travail , ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Quand des élèves-ingénieurs supplient leurs formateurs de leur indiquer comment échapper au travail dans une grande entreprise, où leur compétence serait très bien rémunérée, ce n’est pas par masochisme. Quand des étudiants de polytechnique pétitionnent avec d’autres élèves des grandes écoles pour protester contre la pensée unique qui tient lieu d’enseignement en sciences économiques dans leurs écoles, ce n’est pas pour passer le temps.
    Vous prenez les gens pour des imbéciles.
    C’était très pénible hier de voir comment vous espériez manipuler à votre aise sur ce blog quelqu’un qui est en effet très respectueux des individus, au nom de vos origines modestes. D’ailleurs il vous a bien remis à votre place.
    Vous ne croyez pas qu’en famille et ailleurs, on parle de ce qui se passe EN REALITE au boulot ? Vous n’avez pas une once d’imagination pour vous représenter ce qui se dit face aux décisions aberrantes qui sont prises dans tous les secteurs au nom de la rentabilité financière ?
    Vos origines ne vous dispensent pas d’ouvrir les yeux, de voir et d’entendre ce qui se passe effectivement de nos jours, dans une société ravagée par les exigences exhorbitantes des actionnaires, avec des retours sur investissements à deux chiffres maintenant. Maintenant contrairement aux adages de votre aïeule, on investit à crédit et le sinistre LBO décime notre industrie.
    C’est un conte pour les enfants que vous nous racontez ce matin.
    Non, le confort apporté par les gains de productivité n’impose pas la soumission à la finance démente au nom de laquelle on détruit les services publics, on impose des méthodes de travail inhumaines , au nom desquelles on voudrait démanteler le code du travail.
    Sur ce blog les informations sur le cours fou des affaires financières mondiales viennent de gens qui sont de la partie, pas d’idéologues fermés aux réalités, comme vous, qui rabachez ce vieux discours éculé de l’ultralibéralisme.
    C’est le contraire qui est vrai : seuls les pays qui renoncent à la dictature financière parviennent à faire sortir les gens de la misère, de l’analphabétisme.

    http://www.dailymotion.com/video/xh3goa_hugo-chavez-oblige-les-banques-a-financer-le-developpement_news

    Ici en France il y a encore des gens qui ne savent ni lire ni écrire. L’illétrisme n’est pas du à la mauvaise volonté, à l’absence de remise en cause personnelle, à quoi vous insinuiez hier que tout échec devrait conduire, sans jamais remettre en cause les institutions et le système qui nous est imposé. Dans l’Education, comme dans les autres services publics, on souffre d’un manque criant de moyens matériels et intellectuels pour enseigner en mobilisant réellement l’intelligence et la créativité qui existe au départ en tout être humain et ne demandent qu’à se développer à condition qu’elles soient considérées et véritablement sollicitées. Or c’est l’inverse qu’on nous impose : réduction à néant de la formation pédagogique, on parachute directement dans les classes maintenant des étudiants qui n’ont jamais vu un élève de leur vie. Et ainsi de suite.
    Oui vraiment, on a besoin d’une nouvelle donne, et ce ne sont pas vos discours suffisants qui peuvent en dissuader ceux qui vivent au quotidien la vraie vie, en dehors des cercles dorés où se retrouvent ce qui ont « réussi ».

    1. Avatar de jducac
      jducac

      @ Blandine Keller dit : 3 mars 2011 à 11:44

      Vous prenez les gens pour des imbéciles

      Cela ne vous gêne pas de me prêter de mauvaises pensées ? Avez-vous bonne conscience ? Qui vous autorise à le faire ?

      C’est la première fois qu’on m’interpelle en écrivant de tels mots. Ils ne sont pas le fait d’une boutade comme parfois on peut le dire familièrement sous la forme d’un « tu te fiches de nous » ou « tu pousses un peu ». Non, à la tonalité générale de votre commentaire, on peut interpréter votre intervention comme une volonté de me rentrer dedans parce que j’expose des idées qui vous dérangent.

      A la lecture de cette provocation, la tentation m’est venue de vous répondre « Cela ne m’arrive jamais, mais pour vous, je suis prêt à faire une exception »

      Très vite je me suis ressaisi et, grâce à cet outil merveilleux qu’a offert le monde industriel à l’usage des 7 milliards de terriens, celui qui, là comme ailleurs, permet à ces méchants capitalistes de gagner beaucoup d’argent, j’ai cherché à mieux vous connaître et suis tombé sur votre biographie ici :
      http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=auteur&numauteur=5801

      D’emblée, j’ai vu à qui j’avais à faire. Quand une biographie commence par « ancêtre conservateur du Château de Versailles et académicien » ça montre que pour l’intéressé, qui a peut-être rédigé lui-même sa biographie, cela compte de le faire savoir. Il ne se prend pas pour rien. Pas pour un descendant de la cuisse à Jupiter, mais presque.
      Alors, comme moi aussi, j’ai la faiblesse, afin de leur rendre hommage, de me référer à mes ancêtres, bien modestes, eux, je me suis souvenu de ce que disaient nos parents pour nous encourager à progresser.

      « Ce qui compte, ce n’est pas d’où l’on vient, mais où on arrive » disaient-ils.

      Vous êtes jeune et avez encore la possibilité d’entrer à l’académie pour égaler votre ancêtre. Je vous le souhaite. Faute de cela, vous pouvez vous contenter des palmes académiques, tous ceux que je connais et qui les ont sollicitées, les ont obtenues.

      Car si je connais le monde de l’industrie pour y avoir exercé, à divers niveaux de responsabilité, durant toute ma carrière dans des établissements nationaux ou privés, y compris comme gérant dans une SARL de conseil, je connais aussi un peu le monde de l’enseignement.

      En effet, une personne qui m’est très proche a enseigné durant toute sa carrière dans le primaire. Elle est de 10 ans votre aînée. Elle a commencé à enseigner devant des élèves avec un Bac sans aucune autre formation complémentaire, en tant qu’institutrice remplaçante. Elle a été titularisée au bout de 5 ans d’enseignement en ayant suivi durant les 2 premières années, à raison d’une journée par semaine, des cours de pédagogie (je dis bien de pédagogie et non un autre mot en gie) à l’école normale d’instituteurs du département. Elle a terminé sa carrière comme institutrice à l’échelon maximum.

      Elle est effarée aujourd’hui par ce qu’elle apprend de l’état de notre enseignement primaire, pourtant prodigué par des Bac+5 qui se plaignent, les pauvres petits, de commencer sans formation, comme si d’autres avant eux, 5 ans plus jeunes qu’eux, n’avaient pas connu la même situation. A l’époque du début des années 50 les gens se plaignaient beaucoup moins. Ils se prenaient en charge, bien contents d’avoir un job, un vélomoteur pour se déplacer dans tout un département, sans aucune indemnité, afin de regagner le poste qu’on vous assignait de tenir du jour pour le lendemain.

      A cette époque, on apprenait à lire avec des méthodes anciennes en deux trimestres ; aujourd’hui il faut deux ans et les résultats mesurés internationalement ne font pas honneur à la France. Il est vrai que les instituteurs qu’on appelle maintenant des professeurs n’avaient pas fréquenté les IUFM pour y apprendre ce qu’est un référentiel bondissant… et autres éléments de langage qui classent (sans allusion aucune) son homme (femme)

      Personnellement j’ai pu mesurer le résultat sur le niveau de français des jeunes ingénieurs que j’embauchais dans mon département en fin de carrière. Car dans l’éducation nationale, on était nettement plus efficace. Alors que l’industrie a augmenté sa productivité, celle de l’enseignement primaire a régressé.

      Vous n’avez pas une once d’imagination pour vous représenter ce qui se dit face aux décisions aberrantes qui sont prises dans tous les secteurs au nom de la rentabilité financière ?

      Qu’est-ce qui vous permet de mettre en doute mon imagination ? Ce point ne semble pas m’avoir fait défaut :
      http://www.pauljorion.com/blog/?p=2486#comment-21164

      Ce qui me différencie de beaucoup d’autres ici, c’est d’avoir une façon différente de voir les choses du fait d’une autre expérience acquise à une autre époque. C’est peut-être aussi d’oser en faire part auprès de lecteurs d’une autre veine que la mienne, non pour imposer mes vues, mais pour amener les autres à s’interroger davantage, comme je m’interroge moi-même en cherchant à les comprendre. L’objectif étant de mieux comprendre pour mieux rapprocher les points de vue en s’expliquant, en argumentant, en mettant en évidence ce qui apparait incohérent.

      Quand vous parlez des élèves ingénieurs, je peux vous dire que les contraintes financières qui les effraient ne datent pas d’aujourd’hui, la compétition avec à la clé l’élimination des moins performants, ça existe depuis toujours. Les établissements d’Etat dans lesquels j’ai travaillé ont tous fermés depuis, parce que ce qu’ils produisaient n’était pas compétitif. Seulement, antérieurement, les gens étaient incités à se battre pour progresser, ne pas se laisser dépasser et pouvoir ainsi survivre à partir d’une adaptation permanente des moyens, y compris humains.
      Ainsi en débutant dans l’armement on pouvait passer de l’armement léger, à l’armement nucléaire, puis du nucléaire militaire, au nucléaire civil, puis des lances missiles aux lanceurs de satellites, puis puis…

      J’ai connu et fréquenté beaucoup d’ingénieurs de toutes origines, je les ai connus enthousiastes, ne comptant pas leur temps ni leur peine. Il est vrai, qu’antérieurement, il y avait beaucoup moins d’entreprises de démolition du moral des gens. Ce qui me gêne, c’est qu’en voulant aider ceux qui souffrent, les bonnes âmes contribuent à les enfoncer bien plus en les démoralisant et en leur présentant ceux qui pourraient leur procurer du travail comme de mauvaises personnes. A ce jeu là, il n’y a qu’une issue : l’effondrement par la désespérance. Il risque fort de toucher notre pays plus que les autres.

      Je me sentirais responsable si je ne faisais rien pour en empêcher.

      1. Avatar de vigneron
        vigneron

        @Jducac

        Les établissements d’Etat dans lesquels j’ai travaillé ont tous fermés depuis, parce que ce qu’ils produisaient n’était pas compétitif.

        Tu m’étonnes ! Avec un personnel pareil ! Et vous en avez usées beaucoup de ces pauvres entreprises d’Etat ?

        l’effondrement par la désespérance. Il risque fort de toucher notre pays plus que les autres.
        Je me sentirais responsable si je ne faisais rien pour en empêcher

        Si telle est vraiment votre fin ultime, cher messie sauveur franchouillard sur le retour et auto-proclamé, alors un bon conseil : changez tout et tout va s’arranger, faites un break, définitif si possible, mettez la en veilleuse. L’air n’en serait que plus léger par ici. Rien que d’imaginer l’improbable éventualité et mon désespoiromêtre s’affaisse d’un seul coup d’un seul de la zone rouge jusqu’à la zone jaune-orangé…
        PS : vous me réviserez les accords du participe passé, élève Jduc !
        Apparemment, mes maitres, bien que soixante-huitards bon teint pour certains (on est bien Tintin ! ), furent plus performants que les vôtres. Il est vrai que, sans forfanterie, l’exigence en dépenses énergétiques de vos bons maitres, comme celle des vôtres, devaient être sensiblement supérieures à celles de mon cas afin de vous amener au niveau minimal que vous atteignîtes si triomphalement. Comme vous faites bien de chanter les louanges de vos instits d’antan. Vous leur êtes bien, bien redevables… Mais oh combien vous seriez mieux inspiré pourtant d’en faire autant de ceux, plus méritants encore, d’aujourd’hui…

      2. Avatar de jducac
        jducac

        @ vigneron dit : 4 mars 2011 à 23:39

        Oublies-tu, Vigneron, que tu t’es spontanément déclaré être mon frère ?

        Je t’ai beaucoup apprécié ce jour là. Nous sommes très différents, pourtant.
        Si nos lointaines origines sont communes, ce qui doit nous rapprocher en nous faisant penser à la fraternité au regard du passé, tout nous oblige à œuvrer pour que le futur, par descendants interposés, soit aussi le nôtre à tous les deux, mais aussi à tous nos autres frères, ces hommes comme nous qui bâtissent le futur aujourd’hui.

        Or, (tu vois, je me souviens de tes conseils) il me semble que nous n’envisagions pas d’utiliser la même technique pour bâtir ce futur ensemble. Toi, tu veux bâtir un mur en pierres sèches, des pierres qui s’accordent bien entre elles, par la forme, la nature, la couleur, et tu es prêt pour ce faire à éliminer de ton ouvrage à toi, toutes celles qui n’entrent pas dans ton standard.

        Celles-là, je te sens prompt à les déclarer mauvaises, à crier ta haine à leur égard, à les rejeter, à les éliminer à les faire disparaître. Dans ton élan à vouloir exclure, tu es prêt à exclure même ton frère, avec les pierres qu’il pourrait t’apporter. Malheureusement, tu ne vois pas qu’il pourrait t’apporter beaucoup plus que des pierres et son aide, il pourrait t’apporter une technique qui rendrait cet ouvrage commun plus solide, plus durable, plus grandiose, plus gratifiant pour ceux qui le réaliseraient.

        Hélas, il me semble qu’il y a souvent du Caïn en toi. C’est ainsi, c’est dans notre « capital » génétique à tous et il se trouve que malgré toi, ce mauvais gêne prend le dessus et t’entraîne à la faute. Après t’avoir rappelé assez souvent le carton rouge du Crapaud pour t’amener à plus de bonté, je suis contraint de t’inviter à revisiter, dans la même série, l’œil de Caïn, du même auteur.
        http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/la_conscience.html

        Car vois-tu, cher frère, loin de voir disparaître les autres, leur parole d’abord, comme tu le souhaites pour moi, mon espérance se fonde sur l’utilisation d’une technique qui est à l’opposé de la tienne. C’est bien cela qui te gêne, et qui te rend jaloux, là aussi c’est dans nos gènes, mais on peut s’en guérir.

        Cette technique tu la vois venir et tu la redoutes, c’est celle qui consiste à bâtir l’édifice du futur, non en pierres sèches, mais avec un liant. Avec du mortier qui soude et qui rend la construction solide même quand il y a des pierres disparates extraites de diverses carrières portées par l’ensemble des maçons de bonne volonté, tous animés de l’ardent désir de faire œuvre commune. Les rouges, les bleues, les blanches et les autres de quelques couleurs quelles soient, toutes les pierres sont bonnes dans l’édifice dont je rêve.

        Ah, j’en ai peut être trop dit pour toi qui veux diviser et exclure, car cela conduit tout droit à un mot que tu redoute : l’unité.

        C’est un mot redoutable pour toi. Pour qu’il naisse il faut que toutes les individualités renoncent à leur égoïsme pour se sentir exister dans une unité qui n’est pas la leur, tout en l’étant un peu par le lien aux autres.

        Ici, sur ce blog, le liant entre les hétérogénéités encore très ténu et très fragile s’est constitué grâce à Paul Jorion et son équipe. Entre eux et ceux qui s’en sentent très proches d’une part et Gu Si Fang, des gens comme moi et quelques autres, d’autre part, ça ne colle pas facilement, la fusion est difficile tant les teintures qui ont imprégné certains depuis très longtemps rendent difficile cette union en laquelle j’espère.

        J’ai apporté ma première pierre ici, en provoquant quelques soubresauts et des réactions de rejet.
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=3382#comment-29158

        Quand Paul Jorion a parlé un jour d’un gouvernement d’union nationale, mon espoir s’est renforcé, sachant bien qu’il s’en constitue souvent en pratiquant quand même des exclusions. Ce que je souhaite, c’est qu’une telle union nationale, européenne ou planétaire, n’aie pas besoin d’attendre d’avoir un pays, une Europe ou une planète en ruine pour se constituer, comme ce fut le cas la dernière fois en France.

        Ah, j’allais oublier !

        Un dernier conseil d’amis, que dis-je, de frère. Sois tolérant, accepte que les autres commettent des erreurs. Ne les souligne pas à l’attention des autres pour te rendre supérieur. Vois comme tu aurais été moins ridicule si tu n’avais pas souligné une erreur dans l’accord d’un des participes passés que j’ai employé. Dans la phrase d’après, comme pour te punir, ton inconscient t’a fait écrire maître sans accent circonflexe. Cela me peine de devoir te le dire, toi que tout le monde admire pour l’aisance de ton écriture. Sois indulgent pour les fautes que j’ai laissé passer.

        Fraternellement, ton jducac.

      3. Avatar de octobre
        octobre

        Il est terrible le baiser de Jducac.
        Contre intuitif paralysant et mâles en rut. Que voulez-vous ?, voilà le printemps !

      4. Avatar de Martine Mounier
        Martine Mounier

        @Jducac

        Soyez donc bon joueur Jducac, reconnaissez que Vigneron est votre maître question grammaire. Il suffit parfois d’admettre avoir trouvé plus fort que soi sur un point pour ne plus voir de la prétention chez son interlocuteur. Oubliez donc un peu le tacle ! admirez plutôt le talent qui s’exprime, et ne demande dans sa jubilation mutine qu’à être reconnu et, surtout, partagé. Vous verrez on est sort presque heureux !

      5. Avatar de jducac
        jducac

        @ Martine Mounier dit : 5 mars 2011 à 20:40

        Soyez donc bon joueur Jducac, reconnaissez que Vigneron est votre maître question grammaire

        Bonjour Martine. Bien sûr que Vigneron, en plus d’être mon frère est aussi mon maître, en grammaire, en orthographe, en écriture. Je ne cesse de glorifier son grand art dans mon entourage et face au monde entier grâce à ce blog.

        Mais soyez bonne joueuse à votre tour. Reconnaissez que ça n’est pas de grammaire dont il s’agit. Ça n’est pas sur la manière d’accorder les mots mais sur la façon d’accorder les hommes qu’il y a problème.

        Mon frère, si habile à façonner ses phrases à choisir ses mots, a par contre de sérieux problèmes avec les idées. Il est manifestement moins habile à analyser les idées, les siennes et celles des autres, qu’à analyser les accords de participes passés. Au lieu de s’en prendre aux idées qui le dérangent, en développant des arguments convaincants, il en arrive, dans sa rage d’impuissance, à vouloir éliminer les hommes qui les portent.

        Cela n’est quand-même pas très glorieux.

        Comme il récidive de temps en temps, et à mon grand regret d’y être contraint, je n’ai pas d’autre solution que d’agir comme on le fait avec les jeunes chats.

      6. Avatar de Peak.Oil.2008
        Peak.Oil.2008

        @jducac

        Je suis frappé de constater que les gens sont souvent d’accord sur le fond mais qu’ils s’opposent sur la forme car ils ne se mettent pas d’accord sur le sens des termes qu’ils utilisent. Bien qu’étant un tache en langue française et bien que je n’ai aucune leçon à donner, je pense qu’il est plus enrichissant de chercher à comprendre ce que l’autre veut dire plutôt que de chercher la faille dans ce qu’il dit ; Voulais-tu dire ceci en disant cela ? Vs. Non, ceci n’est pas cela ! Et c’est ce que je perçois dans votre approche.

        Cela me fait penser à un ami doté d’une belle intelligence et qui est relativement sociable mais très asociale, il est facilement agacé quand il est en présence de personnes qui à ses yeux n’ont rien à dire d’intéressant ou qui sont coincés dans les préjugés. Il considère qu’il n’y a pas d’échange possible ou alors que ce type d’échange n’a rien à lui apporter. Je suis navré pour lui. Je pense qu’il devrait valoriser le fait que nous avons toujours quelque chose en commun de part la nature de ce que nous sommes ; des êtres éphémères ballotés entre plaisir et souffrance, attachés à notre égo, et qui bien que conscient de le mort, ayant du mal à l’accepter. Si je lui dit cela, il va penser que je planne et que je suis un illuminé … paumé …

      7. Avatar de Martine Mounier
        Martine Mounier

        @Jducac

        Si un pamphlétaire argumentait, Grand Dieu, mais ce ne serait plus un pamphlétaire ! Et alors c’en serait fini pour nous du bonheur plein de mélancolie de goûter à l’immense culture sous le trait de plume féroce et de reconnaître la douceur véritable sous la rage impuissante, car voyez-vous Jducac, vous avez entièrement raison sur ce point !

      8. Avatar de jducac
        jducac

        @ Peak.Oil.2008 dit : 7 mars 2011 à 11:17

        Je suis navré pour lui. Je pense qu’il devrait valoriser le fait que nous avons toujours quelque chose en commun de part la nature de ce que nous sommes

        Merci d’apporter votre concours et conseils afin que les gens se comprennent plus facilement.

        Je vous approuve totalement.

        Pour aller dans votre sens, je m’efforce, dans la majorité de mes interventions, de développer et de justifier les idées que j’avance. Mais cela ne convient pas à certaines personnes. Leur problème vient, je crois, de ce qu’elles manquent apparemment d’arguments à opposer. En conséquence, elles peuvent en arriver à douter du bien fondé de leurs propres prises de position. Leur rêve est alors de faire taire celui qui dérange, même si cela va à l’encontre de leur noble idéal démocratique et de droit d’expression pour chacun.

        Elles changeront peut être d’attitude un jour.

  22. Avatar de Plouf!
    Plouf!

     »Chacun est libre d’avoir des idées et de les défendre à condition d’avoir le courage d’affronter l’incohérence de ses raisonnements lorsque, manifestement, il fait le contraire de ce qu’il dénonce  ».
    Pour une fois je suis d’ac avec Jducac sur le fond, mais sur la forme, mieux vaut parfois ne pas s’entêter surtout quand la vie des uns ou des autres donc de tous est en jeu.
    Un préalable qui nous conduit au moindre mal pour éviter le pire, mais nous savons que le pire est déjà là.
    Je vois le bien, je l’approuve – Et je fais le mal.
    Les Métamorphoses, VII, 20
    Citations de Ovide
    Nos politiques nous en montrent un exemple flagrant, ceux qui au-dessus du sang des révolutions, se sentent, salis, insultés, trahis de leurs petites personnes.
    ===========
    Mais à qui profitera les crimes contre l’humanité pour préserver notre  »rilance ».
    Certainement pas aux peuples opprimés que le masque de la prospérité ne peut plus cacher.

  23. Avatar de zenblabla@JDudac

    Bonjour JDudac,
    c’est plus haut dans le blog, le2mars, à 21h00

  24. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    @ JDudac,

    Mais est-ce une raison pour jeter l’opprobre sur ceux qui s’emploient à créer, à inventer, à développer, à produire et distribuer dans des industries qui recouvrent tous les domaines comme maintenant ,l’industrie des savoirs, de la spiritualité, du vivant et énormément
    d’autres, des plus diverses.

    Puissiez-vous toujours le faire croire et penser aux êtres à l’image,

    Est-ce aussi une bonne raison valable de vouloir souvent jeter l’opprobre sur ceux qui ne s’emploient pas toujours mieux que d’autres, à créer, inventer, développer, produire, distribuer, etc,

    L’industrice des savoirs, de la spiritualité, vous voulez rire mon cher monsieur ? Allons, allons à d’autres vos salades industrielles, vos commerces d’armes et de poisons de plus, vos mérites, vos actions, vos médailles, votre savoir, vos bagages, cette grande fierté humaine présente en fait à vouloir souvent rabaiser tous ceux et toutes celles qui ne se montreraient
    pas encore bien comme il faut en matière de tout économisme marchand, du vivant ?

    Et bien dis donc il ne vous faut pas grand chose pour vous satisfaire en matière de spiritualité et de raison plus responsable. Laissez moi également vous attendre au tournant, on ne peut toujours bien suivre deux choses à la fois, servir continuellement deux sagesses bien différentes, au risque même de provoquer tôt où tard plus grande déchirure à l’homme comme à l’humanité dans l’histoire et géopolitiquement.

    Vous m’avez rentré dedans hier, quel grand courage de votre part, attendez également de voir ce que je vous réserve de constater et chez un plus grand nombre de vos semblables et cela dans un bon nombre d’industries et de marques. Faut surtout jamais reconnaître ses propres erreurs en premier sur terre,

    Comme nous n’arrivons pas à dominer nos bas instincts, pourquoi les industriels qui créent des emplois (pas en assez grands nombre) devraient-ils s’abstenir d’œuvrer dans leurs domaines professionnels autorisés alors que manifestement il y a
    de la demande et des besoins à satisfaire?

    Parce que depuis il nous a toujours été plus difficiles que d’autres de penser autrement, principalement d’ailleurs dans le langage marchand, vous savez surtout vers quoi nous préférons d’abord conduire le monde dans l’empressement de vouloir le sauver dans
    ses plus bas instincts, notre si beau monde industriel.

    A qui pensez-vous surtout en ce moment, à l’autre ou d’abord à telle ou telle marque de
    plus qui pourrait encore grandement augmenter votre propre capital de raison ?
    Car plus je cours vite et plus je sauve, car plus j’enchaîne et plus je libère à force de bien faire.

    Des créateurs de richesse, de morale, de vertu, de religion, de spiritualité, de droiture, de travail, de gens bien comme il faut en fait, et sous tous rapports dans les meilleurs restaurants de ce monde, qu’il faudrait également prendre sans cesse en exemple pour nos petits enfants, tellement plus capital, savoir surtout mieux rééduquer l’esprit des gens pauvres à travers plus de gens riches.

    Vous êtes donc favorable à une politique de rigueur que vous souhaitez vous voir imposée plutôt que de vous astreindre volontairement à moins consommer.

    J’aimerais surtout parfois remettre un plus grand nombre de gens bien-pensants à leur place,
    si cela ne vous démange pas trop quand même dans vos propres industries de penser et de langage commercial, histoire quand même de vouloir moins imposer aux autres ses mêmes modes de penser et d’expression automatique.

    Moi qui n’est jamais aussi plus juge et accusateur de l’autre sur terre comme dans l’histoire,
    pourquoi vouloir encore m’arrêter, moi qui s’affiche en fait toujours plus besogneux et industriel que mon propre frère Abel bien plus fainéant et bon à rien que moi, moi seul encore sur terre, pourquoi vouloir souvent imposer ses vues et sa propre médecine de poison aux autres.

    Alors mon cher confrère êtes-vous toujours autant favorable que moi et dans vos loges, à ce que l’autre qui vient souvent diner chez vous puisse repartir de nouveau repartir dormir bien tranquillement chez lui, dans sa maison, dans ses affaires, dans votre propre monde, oui pourquoi vouloir remplacer la justice des puissants et des premiers marchands de sommeil, par des pauvres et les premiers rebus de la société,

    Ce n’est pas non plus parce que vous exprimez bien habilement le mot « Ame » que cela veut forcément toujours dire que vous faites moins de tort à l’Ame humaine, à défaut de mieux à l’usure comme avec plus grand capital terrestre, c’est la médecine actuelle,

    Pour vous protéger surtout de qui et de quoi d’abord en société ? De la pauvreté ? Associer plutôt le mot ketchup et mayonnaise à votre propos, oui vous me rappelez bien certaines personnes en tête, au risque de vous déplaire et de vous contrarier.

    Trop simplet peut-être encore à suivre et à comprendre pour vous, il y a pourtant des évidences qui sautent parfois grandement aux yeux.

    Voila encore le système. Ce machin dans lequel personne n’est responsable sauf celui qui ne partage pas nos propres idées et à qui c’est normal de lui demander de changer les siennes, parce que lui doit faire l’effort que nous nous exonérons de fournir. Est-ce bien raisonnable ?

    A qui le dites vous surtout, voilà bien encore un homme qui défend bec et ongles son ancien monde, est-ce encore bien raisonnable de vouloir nous changer, tout détruire, tout raser et garder à la fois, oui pourquoi nous demander de faire un plus grand effort de dépassement moral, moi qui d’ailleurs à toujours très bien fonctionner comme ça jusqu’à présent, oui pourquoi vouloir nous faire résonner, nous faire du mal, nous faire souffrance, ne voyez-vous pas également que nous nous lamentons déjà beaucoup comme ça de notre coté.

    Voyez encore par exemple les nombreuses actions florissantes de notre monde, notre réalité, celle surtout d’abord de nos ami(e)s le plus chers et cotés en bourse sur les marchés, et oui mon cher monsieur c’est vraiment pas croyable à voir et à entendre de nos jours. Et encore
    je modère grandement mes propos, le blog est déjà si mal fréquenté par des paumés, des égarés, des gens bien sur qui ne progressent toujours pas mieux que les autres.

    Ô Fabricius, qu’eût pensé votre grande âme…

    Par l’image osée que vous donnez pour illustrer « l’escroquerie », vous abordez la question de l’âme, cette proche de la conscience. C’est peut-être là qu’est la voie pour évoluer, car on entre dans le domaine de l’immatériel qui contrairement au matériel n’est pas aussi limité.

    Ô Fabricius, qu’eût pensé votre grande âme…

    La voie pour réellement évoluer en société, c’est de ne pas toujours vouloir avoir peur de perdre ses richesses, son capital, ses industries, sa raison, sa fierté, sa religion, voire sa propre création humaine plus grande dans les esprits, comme à la télévision, la réalité inventé,
    comme tout le reste, ce ne pas non plus vouloir toujours tourner le dos à un plus grand esprit de pauvreté qui pourrai encore se présenter devant nous ou lors d’un échange, plus ou moins enfin vous voyez ce que je veux dire, sans trop vous paraître indélicat en quoi que ce soit.

    Tout homme qui me parle de l’Ame n’est pas forcément non plus un meilleur docteur moins coûteux à suivre pour mon prochain comme pour moi même. Tiens c’est bizzare des gens qui amassant sans cesse du capital et de la raison, ne semblent pas mieux faire entendre des choses plus différentes et moins plombantes dans l’esprit de leurs semblables, oui à chacun sa bonne santé et bonne place à garder uniquement plus précieusement pour soi dans un bureau comme une société.

    Ceux qui manquent de force et de courage pour refreiner leurs bas instincts en auront peut être assez pour faire leur examen de conscience. Cela ne vous gêne pas de parler du vol d’âmes alors que c’est plutôt un manque d’âme et de conscience dont il s’agit.

    Et ceux qui préfèrent davantage voler et s’approprier en premier la jeune santé et vitalité des êtres, pour mieux faire encore commerce et religion d’esclaves au temple, qu’en pensez-vous ?
    C’est surtout avant tout une plus grande pauvreté de l’esprit qui nous manque bien cruellement de nos jours pour mieux faire aussi son propre examen de conscience de son coté,

    Car lorsque les nombreux ronds de cuir de ce monde se montrent toujours en si bonne santé c’est forcément faire preuve de plus grand courage d’esprit en société, comme sur le terrain, comme au plus près des autres, ce dont il s’agirait surtout c’est que le monde puisse bien encore glorifiier jusqu’au bout nos premières de création et de salut marchand en premier,
    oui c’est tellement plus vital à sauvegarder le capital, quel grand veau d’or de plus surtout pour l’humanité, que la propre espèce humaine, animale et végétale voie de disparition forcée,
    qui ne sait toujours pas mieuc compter et besogner que les premiers, n’a forcément plus beaucoup le droit de cité et de bon accueil de nos jours.

    C’est peut-être pour cela que Malraux a eu son intuition en déclarant : Le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas.

    Oui mais le monde ne pourra pas être plus spirituel, moins double s’il recherche bien tout à la fois à être autant industriel et machinal à la fois,

    Internet est là prêt à fonctionner pour éveiller les consciences. On ne se plaindra pas alors de l’avoir vu inventer.

    Internet sert surtout de nos jours à s’appropier grandement les idées, les propos, les pensées, les souffrances, les vécus et le premier travail de conscience fait par un autre dans sa propre condition de vie plus différente,

    internet pourrait même produire un plus grand nombre de singes savants et marchands, que cela en deviendrait toujours que de l’automatisme, du surgelé, du préfabriquer à mastiquer pour tous.

    Et des gens riches qui se plaignent souvent sans cesse des gens pauvres entre-eux, allez donc plutôt le dire à d’autres gens bien plus influants, à qui vous préférez surtout donner grandement raison de conduite, dans leur capital de plus, les valeurs du monde en fait.

    Il est vrai que le fait de se montrer toujours moins gauche que l’autre est toujours perçu comme être toujours plus droit et juste, voire même de meilleure conscience économique,
    oui et après, il n’y a plus guère que cela de nos jours dans les êtres.

    En final, ceux que vous voyez à la tête de « l’escroquerie » et qui sont en fait les plus forts, parce que les plus dominateurs, sont peut être nos sauveurs. Ils nous poussent à l’extrême de nos possibilités matérielles pour nous permettre de retrouver notre âme.

    Au trente-sixième sous-sol de ce monde, je me demande bien si nos premières élites mondiales nous poussent réellement bien à retrouver notre Ame et notre santé, ça bien sur ça reste grandement à démontrer par des statistiques économiques,

    Bonne foumi besogneuse montre toi toujours autant bien tolérante que moi la première,
    continue donc à gratter davantage la terre dans la basse cour, reste donc au contraire plus longtemps renard ou sanglier, pour mieux retrouver aussi dans la dualité un plus grand trésor perdu, comme nous autres parfois dans la faillite nous les bons premiers de ce monde,

    C’est tellement plus capital à faire entendre tout le temps chez soi, à ses enfants, comme aux êtres, et plus on amasse et plus on réussit forcément sa propre vie humaine, et plus forcément Dieu est toujours de notre coté, alors pourquoi vouloir faire à tort la leçon de sagesse et de prudence, encore plus si vous vous montrez toujours aussi bétes à voir en matière d’économie.

    Enfin bref, c’est comment dire moins vouloir jeter l’oppropre et la pierre sur un plus grand nombre de gens pauvres, et bien dis donc c’est pas encore ça non plus, peut-être demain
    sait-on jamais, en attendant les premiers retardataires de l’histoire, ne se montrent pas
    encore bien capables de faire la leçon d’écoute et de bon sens aux autres.

    Oui serait-ce encore possible de se moquer un peu parfois des grands ce monde ?

    Oui tout le monde ne possède pas non plus ce grand esprit de tolérance que vous vous vantez tellement de posséder, de faire partager sur le blog,

  25. Avatar de Blandine Keller
    Blandine Keller

    @jducac

    Merci pour votre réponse . Je ne vous dirai pas « J’y suis allée un peu fort » etc… car en fait oui, j’avais bien l’intention de vous rentrer dedans. Il m’est en effet apparu nécessaire de contredire vigoureusement l’ensemble de votre discours, je m’en tiens aujourd’hui à une phrase :

    les gens qui s’en prennent à l’industrie(…) ne la connaissent que par les critiques qu’ils ont lu dans des livres ou sur des tracts ».

    Cette phrase révèle des préjugés étonnants de la part de quelqu’un qui a travaillé dans l’industrie aéro-spatiale. De l’intérieur même d’EADS par exemple, n’a-t-on pas entendu des voix s’élever au moment des retards de livraison du nouvel Airbus, contre les méfaits de la financiarisation, responsable d’un manque de provisionnement permettant de programmer à temps les opérations de formation nécessaires à la fabrication de ce nouvel avion ? Je me souviens de ce détail , mais l’ensemble du processus de fabrication, l’importance de la sous-traitance en particulier était critiqué par certains responsables syndicaux, si ma mémoire est bonne.

    Ce n’est pas pour avoir lu Marx , mais parce qu’ils subissaient dans leur vie professionnelle les conséquences de la financiarisation qu’il critiquaient la politique de leur direction.

    Je vous recommande la lecture d’un excellent livre de François Bon, Daewoo. (Fayard , 2004) C’est l’expérience vécue en Lorraine par les ouvrières de cette entreprise lors de sa fermeture, après que son PDG ait encaissé des millions d’aide de l’Etat et des collectivités territoriales. Elles parviennent à reconstituer le parcours de cet homme d’affaires corrompu, poursuivi par la justice de son pays, mais décoré de la Légion d’Honneur par le président de la République, Jacques Chirac à l’époque. On voit aussi le courage qu’il leur a fallu pour tenir tête et garder leur dignité dans cette situation où partout, à tous les échelons, elles étaient traitées comme quantité négligeable, sans autres perpectives que les stages vides de subtance de la « cellule de reclassement » . Voilà un livre qui aura fait écho à l’expérience de plus d’un lecteur, plus d’un lectrice, bien loin de les « endoctriner », et qui peut enrichir les connaissances de ceux qui ne l’ont pas, cette expérience, et ne veulent pas se contenter d’idées toutes faites.

    Un mot sur l’éducation. Cela ne sert à rien de regretter un temps qui n’est plus, où régnait la sécurité de l’emploi. Depuis les premiers licenciements massifs dans la siderurgie – et cela n’a fait que croitre et embellir depuis- les enfants comprennent très bien qu’ils vont devoir vivre dans une jungle sans pitié. Ils s’entrainent à devenir de bons petits junglars, le néologisme est utile pour bien comprendre ce qui se passe, et ne pas attribuer ce qu’on voit en classe et dans les cours de récréations à « la démission des parents », etc….Si on n’est pas conscients en tant qu’éducateurs de ce phénomène, si on se contente de tenir aux élèves des discours moralisateurs, on ne peut pas infléchir profondément ces comportements. Il faut faire faire aux enfants l’expérience d’autres rapports que la loi du plus fort et et que l’obéissance de principe , d’autres joies aussi que celles vantées par l’industrie du loisir. Eduquer de nos jours c’est leur procurer ces expériences réelles qui inscrivent en eux d’autres possibles. Cela passe par un usage de la parole qu’on n’apprend pas pour le moment dans les formations, au contraires réduites au minimum, et conçues trop souvent comme des modes opératoires utilitaristes : comment « tenir » sa classe etc…alors que c’est l’inverse : on tient sa classe si les élèves sentent que vous vous adressez à eux sans pharisaïsme, parce qu’ils sont de la même humanité que vous et qu’à ce titre ce qui vous intéresse c’est de leur donner accès à ce qu’il y a de meilleur et de plus nourrissant pour le développement de leur esprit.

    1. Avatar de VB
      VB

      Bonsoir Blandine,

      Encore bravo pour votre mot sur l’éducation : vous avez parfaitement raison sur toute la ligne.

      Cdt.,

    2. Avatar de juan nessy
      juan nessy

      Le vieux lion Jducac aura-t-il assez de crocs subsistants pour dévorer Sainte Blandine ?

      Tous les spectateurs de Blogum Lugdunum retiennent leur souffle .

    3. Avatar de michel lambotte

      Merci Bandine Keller,

      Eduquer de nos jours c’est leur procurer ces expériences réelles qui inscrivent en eux d’autres possibles.

      Je suis 100% d’accord, C’est une véritable révolution de l’enseignement que vous nous proposez, que nous nous proposons.
      J’irais même plus loin en proposant un enseignement sur le tas au travers d’expériences menées par des groupes, des associations et aussi pourquoi pas des individus qui ont des idées à partager.
      En ce qui concerne l’enseignement technique il y a des projets réellement durable qu’il pourrait mené à bien.
      Au risque de me répéter, et je pense que vous l’avez compris, je ne déconsidère pas d’un revers de la main le système industriel, j’estime qu’il a jouer son rôle et qu’il doit donner la main à autre chose.
      Ce qui est valable dans l’industrie l’est tout autant dans l’enseignement puisque celui ci est industrialisé.
      C’est je pense là l’essence même de votre billet qui explique beaucoup mieux que moi ce que je ressens.
      Encore merci.

      1. Avatar de jducac
        jducac

        @ michel lambotte dit : 5 mars 2011 à 13:44

        Ce qui est valable dans l’industrie l’est tout autant dans l’enseignement puisque celui ci est industrialisé

        Très bien vu Michel Lambotte. Je partage votre avis à 100%.

        J’ai souvent remarqué chez les petites gens qui se sont construites en se coltinant avec les aspects pratiques, matériels et économiques des choses, surtout si elles ont su conserver leur indépendance d’esprit, une aptitude à prendre de la hauteur. C’est surtout vrai chez celles qui ont dû se sortir d’affaire en commençant à s’en prendre à elles-mêmes parce qu’elles pouvaient difficilement s’en prendre aux autres. C’est souvent le cas des entrepreneurs grands ou petits.

        Cela les a amené à faire preuve d’une certaine humilité, car la technique ne triche pas, ne ment pas, tout comme l’économie, la vraie, pas l’arnaque financière, elles s’imposent à vous brutalement, sans discuter. Si vous avez l’impression qu’elle vous trompe, c’est en réalité vous qui vous trompez. Avec l’expérience, cela confère à ces gens là une certaine sagesse qui tend à les grandir.

        A contrario, c’est souvent, l’inverse qui se produit chez ceux qui se croient grands, soit par leur naissance, soit par le statut obtenu grâce à leur capital de connaissances théoriques. Cela s’observe aussi chez ceux qui ont accumulé de la suffisance en vivant dans un secteur protégé qui les a isolé des brutales réalités d’un monde dont il parle parce qu’ils en ont entendu parler, mais sans le vivre.

        Depuis Jules Ferry, depuis qu’on a voulu une école dans chaque village afin d’y donner un enseignement national, on pratique un enseignement de masse, une sorte de production industrielle, mais on n’a pas fait progresser la productivité comme on l’a fait dans l’industrie, au contraire.

        Il y a, à mon avis, au moins une cause à cela.

        Ceux qui sont en charge du management de l’enseignement primaire et peut être au delà, ceux qui dirigent cette industrie, pas les exécutants dans les classes, ni les ministres qui sont des otages, non, les vrais maîtres de forges d’une nation, (ai-je encore le droit d’employer ce mot ?) ceux qui sont en charge de former la force vive d’un pays, sont incapables de voir les défauts du processus qu’ils sont sensés tenir au meilleur niveau de qualité. Ils sont en échec depuis des décennies mais, parce qu’ils sont très marqués politiquement et syndicalement et de plus, imbus de leur grand savoir si particulier, ils ont été incapables d’analyser les causes premières de leurs échecs et d’y remédier.

        L’artisan, sous peine de mettre la clé sous la porte, est bien obligé d’analyser les causes de ses échecs et, humblement, de reconnaître ses erreurs et de les corriger. L’industrie est dans la même obligation. Elle a développé pour ce faire des moyens spécialisés, non seulement pour corriger les défauts de ses processus, avec des méthodes d’analyse des causes d’anomalies et autres ARA et ADO qui ont fait leur preuve dans la conduite des grands projets privés ou publics, nationaux ou internationaux. Idem avec les AMDEC et autres, pour prévenir les causes d’échecs et de défaillances qui peuvent compromettre les réussites.

        Alors que de grands progrès dans tous les domaines des sciences et techniques se font par la mise en commun et le croisement des compétences de spécialités diverses, je doute que pour l’industrie de l’enseignement on se soit inspiré de ce qui se pratique dans l’autre industrie, celle du cambouis et des chaînes de production ( kercoz 2 mars 2011 à 19:01 ).

        Non, quand on atteint le haut statut de fonctionnaire, ou le statut de haut fonctionnaire, inamovible dans un grand corps de l’Etat on ne s’abaisse pas à admettre ses erreurs (voir la magistrature) et certainement pas davantage à s’inspirer de ce qui se fait chez sa consoeur, celle qui est confrontée à la concurrence mondiale et qui de ce fait est condamnée à se tenir au top.
        Que croyez-vous, quand on est au management de l’éducation nationale, on est trop haut placé pour s’abaisser à s’inspirer de ce que l’on fait dans l’industrie. Vous n’y pensez pas, s’abaisser à parler à cette pourvoyeuse d’ activités manuelles qu’on s’est évertué à déconsidérer auprès des élèves depuis les années 80.

        Contrairement à ce que beaucoup pensent dans tous ces milieux croyant vivre hors des contraintes autres qu’intellectuelles, les milieux industriel et militaire qui savent exploiter les vertus de l’ordre et de la méthode en éliminant le désordre, l’anarchie et le gaspillage, ne font pas éclore que des imbéciles (Blandine Keller 3 mars 2011 à 11:44 ).
        Les imbéciles, ils les laissent là où ils peuvent faire carrière, quitte à devoir se recycler dans la politique ou activité connexe.

        Mais pourquoi en arrive-t-on là ?

        Par la faute de ceux qui se sont engouffrés, peut-être par hasard, dans des voies qui les ont conduit à ces postes ?
        Parce que c’est le système qui veut ça, la réponse facile à toute question, ce qui ne résout aucun problème ?

        A mon avis c’est parce qu’on n’arrive pas à sortir de ces notions stériles de classes, de clans, de catégories, que certains s’emploient à monter les unes contre les autres. La lutte des classes conduit à l’anéantissement de toutes car dès que l’une pourrait gagner, une autre s’opposerait à elle et finirait par gagner à son tour.

        En appartenant à l’une d’entre elles et en pensant se protéger, les tenants de la lutte des classes, des clans, des options politiques ou autres, qui veulent exclure, éjecter ou éliminer les autres (Vigneron 4 mars 2011 à 23:39 ) sont responsables parce qu’ils ne voient pas l’intérêt supérieur qui s’impose à tous : la survie de l’humanité.

  26. Avatar de vigneron
    vigneron

    @Paul

    La nuit du 4 aout, toujours elle, encore et encore. Mais tant qu’à appuyer (ou s’appuyer…) sur le parallèle historique, et bien « à moi, comte, deux mots  » ! Précisons…

    – Quelle prise de Bastille en guise de « préliminaire » obligé pour la Constituante préalable ?
    – D’où naitra la nouvelle Grande Peur pour effrayer, par contrecoup, les nouveaux Maitres ?
    – Quels droits féodaux, titres de propriétés, de créances, lettres à terrier, livres terriers, nos néo-aristos voudront-ils s’éviter de continuer à voir bruler par les manants en en annulant certains et en en déclarant d’autres rachetables (il fallut attendre 93 et la Convention pour voir les derniers droits féodaux rachetables annulés, sans indemnité, et le brûlement des titres).
    – Où est notre Club des Bretons (futurs jacobins) ? Qui rassemble-t-il ?
    – Quel mouvement franc-maçon, ou autre, est encore assez subversif et puissant pour préparer, inspirer, fédérer un parti de la rupture – quant on voit un ancien grand maitre du GOF (Bauer) proche conseiller sécurité de Sarkozy, vrai grand sachant et grand faiseur de la politique de sécurité intérieure de ce pays ?
    – Qui pour les rôles du vicomte de Noailles, d’Armand Désiré de Vignerot du Plessis de Richelieu, duc d’Aiguillon, deuxième fortune de France en 89 ? Arnaud, Mulliez, Bettencourt ?

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      Ouais bon, c’était plutôt destiné au « temps qu’il fait » d’hier…

    2. Avatar de karluss
      karluss

      l’histoire n’est pas écrite, elle n’est pas une caricature ; qui estimait, il y a à peine 3 mois, le déclenchement des évènements dans le monde arabe ?

      et puis si la crise des subprimes était prévisible, on attend toujours le dénouement…

    3. Avatar de Paul Jorion

      « Qui pour les rôles du vicomte de Noailles… »

      AFP : « Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mervyn King, a mis en garde contre le risque d’une nouvelle crise financière au Royaume-Uni, dénonçant les profits à court terme et les bonus des banques, dans une interview au Daily Telegraph publiée samedi.

      Interrogé pour savoir si une autre crise financière pouvait se produire, il a répondu: « Oui. Le problème est encore là. La recherche du rendement continue. Les dérèglements deviennent de plus en plus importants. »

      Il a notamment dénoncé le comportement de certains établissements bancaires qui cherchent à « tirer le maximum de profit » très rapidement. Au cours des 25 dernières années, les banques ont fait « des paris avec l’argent des gens », a-t-il regretté.

      Il s’en est aussi pris aux bonus. « Pourquoi les banques veulent-elles payer des bonus ? Parce qu’elles vivent dans un monde où +les plus gros ne peuvent pas échouer+ et où l’Etat leur portera secours », a-t-il estimé.

      Le gouverneur de la Banque centrale d’Angleterre a en outre accusé des banques d’exploiter des millions de clients. « S’il est possible de gagner de l’argent avec des clients crédules et naïfs, (des banquiers pensent que) c’est parfaitement acceptable », s’est indigné M. King. »

      Etc.

      1. Avatar de karluss
        karluss

        faut qu’il postule à la BCE le gouverneur !
        on peut pas dire que l’info soit boycottée, le message est clair !
        (qu’il fasse gaffe en allant arroser ses géraniums…)

        « on va tous bouffer not’chapeau ! »

      2. Avatar de vigneron
        vigneron

        Mervyn King… Pas mal effectivement, voilà un haut dignitaire de l’establishment qui a suffisamment de classe et de lucidité pour racheter une partie de l’honneur de sa classe. C’est aussi lui qui avait dit mardi « le coût de cette crise commence seulement à se faire sentir » auprès de la population. « Je suis surpris que le niveau de colère ne soit effectivement pas plus élevé qu’il ne l’est« , presque comme s’il s’impatientait de la voir éclater cette colère, à force de la voir venir.
        Et il doit se sentir de plus en plus seul à la BoE, les membres de son Comité de politique monétaire sont de plus en plus nombreux à le lâcher et à se prononcer ouvertement pour un relèvement du taux directeur et s’alarmer de l’inflation (4% sur un an en janvier)…
        Alors va pour un « roi » en guise de vicomte aoutien, anglais en plus…

    4. Avatar de michel lambotte

      Pour le deuxième point soulevé par Vigneron ceci pourrait peut-être faire l’affaire!!!
      faire l’affaire

  27. Avatar de Jérémie

    J’aime pas les poseurs de Placo-Platre

    Chez eux rien que du placo, des secrets, des pierres fumantes, des maçons, des ronds de cuir, des égos, du capital, une terre brûlée, dévastée, réduite peu à peu à l’état de commerce
    et de poussière jaunâtre, car chaque instant c’est tout le temps comme ça, tourbillons sur les marchés, ça calcule même plus vite avec machines, faut comment dire construire et libérer plus vite avec des fourches au cul, brrr quelle grande froideur, et on prétend être bien plus proche et moins sélectif des êtres en société, mon cul oui, tant ils sont parfois un peu plus rustres et plus ignorants que nous, nous les bons premiers de ce monde.

    Mais un énorme rocher tomba quelque part. Assis dans le repos, l’un des derniers prophètes encore vivant se demandait bien encore ce qu’il pouvait attendre de bon de tous ces gens, surtout les plus fiers et possédants, aussi bien dans telle ou telle autre grande ville.

    Jérémie à force n’avait plus du tout la forme, c’était la guerre commerciale, fallait surtout en ce temps là être le plus sélectif que tous les autres, pour mieux surtout faire oeuvre de capital, c’était comment dire la nouvelle manière de faire.

    Je méditais dans le silence, être ou ne pas être capitaliste, être ou ne pas être socialiste ? Puis
    comme pris de vertige et d’un profond malaise. Je vis un vieil homme bien fier s’approchait de moi on aurait dit encore un autre Marchand de poison et de sommeil, très bien enveloppé de la tête au pied dans son nouveau costume trois pièces taillé sur mesure. L’habit ne fait pourtant pas toujours meilleure impression sur l’autre.

    Très fier et savant, peut-être comme un autre trop maçon, et justement ce jour là c’était le tour de Jérémie de recevoir la visite du vieil homme marchand. Des gens qui vous pénètrent et vous jugent constamment parce que vous n’êtes pas encore ceci ou cela, faut savoir, faut pas faire de vagues, faut pas être trop pauvre ou modeste en société, faut même avoir toujours plus d’ambition responsable que les autres, faut être tolérant, faut tout le temps commercer, échanger, bien résonner, faut surtout d’abord vouloir aimer le capital et s’en glorifier tout le temps.

    Tout le contraire bien évidemment de Jérémie. Il s’approche :  » Tu es seul à penser comme ça ?  »

    Jérémie le regarde avec grande lassitude au coeur et sans répondre.

     » Comment es-tu arrivé ici ? Tu t’es perdu dans tes autres idées de pauvreté ? Tu n’a pas fait les bons choix ?  »

    Jérémie le regarde de nouveau dans ses propos et se tait.

    « Si j’avais de l’eau dans ma gourde, je t’en donnerais gratuitement. Mais là vois-tu comme
    je dois d’abord passer en vitesse à la banque je n’en ai pas sur moi. Tu sais je connais pourtant connais la bonne voie à suivre pour l’autre de plus en société. Viens donc avec moi,
    je te conduirais vers des endrois et des lieux alors dont tu n’as même pas idée.  »

    Jérémie ne lève plus les yeux.

     » Tu ne réponds pas ? Toi aussi tu n’aime pas trop que je te parle de capital et de commerce,
    comme d’investissement avant tout dans pierre, sais-tu pourtant que si tu restes davantage ici tu vas mourir de faim et de soif ?

    Déjà le vent de la détresse qui se lève partout. C’est sûr, il vaut mieux encore investir dans la pierre, viens suis moi et arrête donc de faire le prophète, viens donc construire un meilleur monde de capital et de bonne tolérance, c’est bon tu sais le commerce, on échange, ça rend même toujours l’homme moins distant et sélectif que l’autre en société.  »

    Jérémie serre les mains dans une muette prière.

     » Ah ! Depuis le temps que je te cherche sur le blog ! Et maintenant, cela fait si longtemps que je t’observe dans tes commentaires. Tu appelles prophète c’est ça ? Mais tu as vu comment
    tu écris aussi, ah comme il est bien loin le temps où les gens recevaient quand une même éducation dans l’écrit et la grammaire. Tu sais moi aussi je veux aider mon prochain, parce que tu es bon et que tu es venu nous faire un peu de bien, pour rien.

    Les hommes du socialisme et du communiste te haïront à cause de ta bonté Jérémie, regarde les donc encore te parler de leurs beaux rêves de société sans capital. Or tu sais bien qu’ils
    ne courent toujours tout le temps qu’après le matériel, l’argent, la mangeaille et l’ivrognerie.

    Allons Jérémie. Viens donc faire plus grand capital terrestre avec moi, avec nous, tu sais ils
    ne méritent vraiment pas que tu te donnes encore bien de la peine. Le marchand s’était bien assis confortablement face à Jérémie dans le désert, il le fouilla de son regard bien fier et
    bien faussement libérateur à la fois, avait-il néanmoins encore un peu de chaleur gratuite et désintéressé en lui.

    Jérémie se tait et prie toujours bien grandement.

     » Tu te défies de moi. Tu as tort. Je raisonne souvent bien pourtant. Tu sais le capital c’est vraiment bien la meilleure chose solide que je puisse t’offrir tout le temps, je suis même la sagesse personnifiée de la terre.

    Je puis même te servir de bon maître pour t’aider à triompher et être au dessus de tous. Vois : l’important, n’est ce pas d’abord l’avoir afin d’être plus libre. Puis, quand on s’est imposé au monde par plus de capital terrestre et séduction, alors on le mène bien plus où l’on veut. Mais d’abord, tu comprends il faut être un peu plus tolérant comme nous.

    En plus c’est dommage tu es encore bien jeune et brave. Pourquoi n’essaies-tu pas plutôt de te vendre pour mieux faire publicité à nos produits, comme tu nous donnes bien encore du fil
    à retordre alors que nous pourrions tellement mieux te donner meilleure place et salaire dans notre si beau monde, regarde plutôt nos manageurs. N’as tu donc pas envie d’être riche, puissant et libre comme nous autres, nous les premiers maçons de ce monde.

    Tu sais avec plus d’or et d’argent tu aurais même davantage de jolies filles à tes pieds,
    n’as-tu donc pas envie de prendre du bon temps, elle est belle tu sais, la femme qui commerce grandement pour le capital de l’homme ! Il n’est même rien de plus beau que de commercer en plus pour se sentir plus libre et fier dans un bureau,

    Alors pourquoi si peu de tolérance et d’amour pour nos actions, pour nos valeurs. Tu sais avec notre capital et notre savoir, tu ressentirais déjà beaucoup moins la disette, la souffrance, l’épreuve, l’abandon et les soucis du quotidien, ah mon pauvre Jérémie tu aurais du faire de la politique, ou alors mieux prendre des cours pour ouvrir la bouche, a reu reu reu.

    Mais, imbécile que je suis ! Tu as faim, tu as soif, tu es malade et je te parle déjà de femme, d’argent, de capital, de sécurité, de technique. Pour cette raison, prends donc ce nouveau livre que je te vends, tu verras il te montreras mieux comment faire meilleure oeuvre de capital solidel, c’est important tu sais pour mieux gagner tout le temps sa vie.

    Tu vois comme tu pâlis et chancelles à force de nous écouter, rien qu’à entendre parler de réussite. Pauvre Jérémie ! Es-tu affaibli au point de ne plus pouvoir te sortir de cette situation ? Tu sais ça doit certainement venir encore un peu de tes idées. Tu sais tu n’est pas plus différent d’un autre à qui j’aime bien faire la notion de chaleur et de libre échange pour plus
    de commerce des êtres et des corps. Je t’ai beaucoup apprécié ce jour là ! Nous sommes très différents tu sais, pour mieux nous montrer aussi moins standard et plus sélectif que les autres à la tête de nos nombreuses sociétés de plus sur terre.

    Allons, Allons Jérémie pourquoi autant de haine et de méfiance à mon égard, moi qui suit pourtant tellement mieux rempli de tolérance et de bon accueil pour mon prochain, pourquoi rejeter le capital, le libéralisme, tous les richesses et la sagesse du monde en partage. Malheureusement, tu ne vois pas que je pourrais te venir en aide, je pourrais même t’apporter une meilleure technique de développement personnel dans le secret de nos loges, pour nous bien sur d’abord les premiers sur terre.

    Car vois-tu cher frère, loin de voir disparaître les riches comme tu le souhaites pour moi, mon espérance se fonde sur l’utilisation d’une technique qui est à l’opposé de la tienne, faut pas diviser, faut sélectionner, faut pas juger. C’est bien cela qui te gêne et qui te rend méfiant, là aussi c’est dans nos gènes mais on peut s’en guérir, faut simplement vouloir aimer un peu plus de capital en soi. Ah, j’allais oublier ! Pense donc d’abord comme nous, sois tolérant.

    Ne souligne pas davantage les erreurs des autres comme les gens qui possèdent beaucoup à l’égard des moins possédants ou cabables et donc forcément bien peu responsables individuellement ou collectivement en société.

    Cela me fait de la peine de te le dire, sans accent circonflexe. Moi le premier donner de leçons de la terre en matière de capital et de liberté, et que tout le monde admire pour l’aisance de mon grand capital d’écriture alors c’est pas beau le libéralisme parfois. Sois indulgent, modeste aussi pour les fautes que j’ai laissé passer, admire et glorifie moi d’abord nos
    plus grands oeuvres commerciales sur la terre comme à l’image.

    Cette technique de vente si tu la redoutes de quoi nous aurions l’air, c’est pourtant un meilleur liant, cimant ou meilleure pate-à-joints si tu préfères, tu comprends c’est tellement plus facile en coulisses.

    « Tais-toi le maçon. « Je n’ai d’ailleurs jamais beaucoup aimé la maçonnerie, ce n’est pas seulement de leçons, de terriers, de renards et de plus capital terrestre que vit l’homme,
    mais de toute parole qui n’est pas toujours principalement inspiré par toutes ces choses  »

    Le Marchand grinça de nouveau des dents, serra les poings, merde alors de quoi j’avais l’air alors à ce moment là, il se maîtrisa et serra bien fort les dents pour ébaucher de nouveau un beau sourire de circonstance, comme l’on voit souvent sur les marchés.

    « Je comprends Jérémie. Tu es au-dessus de tout ceci et cela. C’est vrai je l’ai un peu mérité. Mais, viens et vois ce qui se passe dans certains lieux. Vois-tu comme ils préfèrent bien composer tout le temps avec l’esprit et la chair, parce que, enfin nous sommes tous des hommes et non des anges. A moins bien sur Jérémie que tu ne sois réellement un Ange, trouve toi donc toute de suite alors une bonne place quelle part dans ton pays !  »

    « Ne mets pas davantage à l’épreuve certaines choses a-t-il été dit. »

     » Tu comprends Jérémie ce n’est pas non plus avec ton propos que les choses vont encore changer de sitôt, n’as tu donc pas envie d’avoir une famille, des enfants, une bonne place,
    un bon salaire, des gens à tes pieds, pense surtout à tes vieux jours, avoir par exemple une meilleure assurance vie pour toi et les siens d’abord dans une grotte, tu sais l’amour du capital ça n’a jamais fait plus de mal et de tort à l’homme.

    Puis Jérémie se mis debout. Son visage était encore plus sévère et remonté qu’à l’habitude,
    sa voix tonna comme le tonnerre qui se répercuta un peu partout, quand il dit :  » Va-t-en toi le premier marchand de la terre et du sable, Il est écrit : Tu n’adoreras pas toujours sur terre tout ceci et cela, car tout cela n’est que plus grande vanité humaine !  »

    Le Marchand poussa alors un grand cri déchirantt, sauta même furieusement de sa chaise, comme sans doute un autre maçon de son genre. Puis il s’en alla bien attristé, de ne pas avoir pas pu mieux su en vendre un autre à Mamon.

    Jérémie s’assied, fatigué. Il paraît à bout sur le blog, complétement écoeuré, de se voir constamment obligé de répondre aux attentes des plus riches de ce monde.

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