Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Mon cher de Champignac (vous êtes bien Comte, n’est-ce pas ?), je crains que vous n’ayiez pas encore bien compris la dynamique très complexe du style « blog » et c’est ce qui vous conduit à vous poser des questions comme « Qui sait qui vous lit ? » ou « Qui sait ce qu’il ou elle en fait ? » Vous dites :
… quelle est l’utilité de notre statut actuel de commentateurs « bloguistes », tout mieux informés que la moyenne des gens que nous soyons, sachant que l’absence totale de relais dans les grands médias n’a pas la moindre influence réelle sur les instances où les décisions se prennent ?
Le blogueur suppose qu’on le lit et c’est pour cela qu’il écrit. Ensuite, certains petits compteurs – qui s’intéressent à la publicité mais on peut ignorer cela – viennent le conforter et lui montrer où on le lit et pour combien de temps à la fois. Avec un peu d’habitude, il arrive à lire ces cartes : il voit ces pics de lecture soudains à Zurich, à Francfort ou à Bruxelles. Il reconnaît en certains de ses commentateurs habituels des personnalités. Parfois il ne les reconnaît pas mais d’autres blogueurs les lui signalent.
Aussi, à votre question,
… est-ce que ce n’est pas, finalement, une énorme perte de temps, ou une erreur fondamentale, de discuter, commenter, comme nous le faisons ici (et de manière très confidentielle), de telle ou telle option/configuration de la tuyauterie financière ?
je vous réponds, « Confidentiel, ce qui se lit ici ? Vous plaisantez ! Voyez ceci ! »
Et ceci (pensez bien qu’il ne s’agit pour Bruxelles que de la seule commune de Bruxelles – comme si vous ne considériez à Paris que le 1er arrondissement : personne n’habite Bruxelles proprement dit, il n’y a là que des administrations) :
et encore ici :
Allons, soyons sérieux !
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
77 réponses à “Nos propos confidentiels”
@ Daniel Dresse, je pense que les prévisions sombres du LEAP s’appliquent surtout aux Etats Unis, en matière d’armes à feu. A vrai dire je n’ai pas souvenir que la crise des années 30 ait provoqué de véritables batailles rangées dans ce pays, peut être quelqu’un a-t-il d’autres données à ce sujet, pas particulièrement joyeux, je le concède, mais…
@ Paul Jorion : ce programme de Neweuropeans est peut être consensuel au niveau des habitants mais certainement pas au niveau de certaines élites. Ainsi on sait ce que la France fait du recours au référendum, foulé aux pieds dès que le résultat de convient pas.
La fin de l’immunité à vie des députés, cela ne doit pas non plus plaire à tout le monde à Bruxelles. Le gouvernement européen s’appelle je crois pour le moment la commission et ne rend compte à personne de ses décisions, faisant marcher ainsi une drôle de créature dont le corps avance avec une tête greffée, jusqu’à quel couac démocratique ?
La question du développement liée à la politique d’immigration est pour le moment un voeu pieux qu’on ne prend même plus la peine d’évoquer, une fois les élections passeés.
On pourrait arguer de la facilité populiste si ces questions n’étaient pas tous les jours l’objet de controverses : qui ne se plaint des lois européennes absurdes qui ont l’air de tomber de nulle part ? Quel peuple ne se sent pas blessé par l’attitude actuelle de la France, qui veut faire revoter à tout crin pour que ça passe ? Nous en sommes en effet à un moment constitutionnel et je ne crois pas que ce moment où l’identité s’affirme puisse se faire contre la voix des peuples, les élections européennes n’étant pour le moment considérées à tort sans doute par beaucoup que comme des élections secondaires. Enfin, je ne prétends pas résoudre ces questions mais je pense qu’elles sont cruciales et pas si consensuelles que cela.
Oops précision : La Commission agit indépendamment des gouvernements des États membres, mais est responsable devant le Parlement européen qui peut la censurer (thanx Wikipedia)
D’abord l’alerte. Le meilleur moyen de ne pas être pris dans une tempête est de l’avoir anticipé. Les bulletins d’alerte permettent au capitaine soit de rentrer au port soit d’y rester, c’est vital.
Ensuite, la direction. Pour parvenir à un consensus sur la bonne voie maritime à emprunter et comment le faire, car on ne peut pas rester éternellement au port, tout dépend de la taille du bateau; quand il est petit, les décisions sont simples et rapides mais quand il s’agit d’un transatlantique, c’est une autre paire de manche.
Quand on voit les difficultés que peut rencontrer un homme de réputation forte, comme par exemple Mr Attali, pour faire avancer la simple idée d’une gouvernance européenne on imagine celles d’un petit groupe d’influence qui cherche sa voie au milieu des icebergs.
Cette crise hors norme, au cours de laquelle personne ne sait vraiment quoi penser et où tous les hommes en charge avancent à tâtons, nous apprend au moins une chose, l’humilité.
Bonne continuation.
Pour le cas LEAP ou d’autres sujets il y a toujours une bonne question à poser que l’on ne se pose que très rarement:
A qui profite le crime? (je sais cela fait un policier, mais bon cela reste très proche du débat pour avoir une réponse ou tout du moins un début)
Le lien LEAP 2020 sur Wikipedia contient beaucoup trop d’autoréférences : donc pas de possibilité de croisement d’informations avec d’autres sources. Une recherche « ouverte » sur le net conduit au même constat, et conduit de plus vers l’achat d’une publication.
Wikipedia signale donc fort justement que « Cet article provoque une controverse de neutralité ».
Bonjour Mr Paul Jorion je vous écris de Oignies-( Pas de Calais),je ne suis ni administrateur ni banquier,mais retraité de la médecine salariée et c’est en essayant de comprendre un peu la Crise que j’ai fini par ce fameux réseau neuronal à me « synapser » sur votre Blog exceptionnel ou j’ai tout à apprendre,merci et Bravo pour votre sens du partage.
Bonjour a tous .
Je pense me reconnaitre dans le petit point rouge pres de Quimper.
Depuis 7 mois que je lis ce formidable blog mon mode de pensée à évolué, que dis je, s’est remis à fonctionner.Je vous remercie tous car dans ma sphère personelle je n’ai pas la chance de pouvoir dialoguer ou d’écouter des personnes aussi compétentes et critiques que vous.
Bon maintenant le point noir: je préfère voir le coté négatif des choses (c’est ma nature et de fait, je suis rarement déçu)et votre expertise commune a donné des arguments à mes intuitions, mais maintenant, malgré une argumentation relativement solide, je passe pour le péssimiste de service.
J’ai l’impression d’etre le seul à ouvrir les yeux dans mon entourage et je vois maintenant le poids d’un formatage consumériste dificile à contrebalancer.
L’interêt d’un blog tel que celui-ci est de pouvoir apporter une autre vision de notre système et jamais sans cela je n’aurais eu autant de sens critique envers le discours mediatique. Le plus grand nombre pourrait, juste en le lisant comme moi, voir ses opinions boulversées.
Ok les décisionnaires n’en tiennent pas compte mais la masse des hommes à plus de poids ,que dirait le commun des mortels si les instances leur proposaient un virage à 180 °, « ouh la pas possible, trop compliqué, trop de boulversement……… » ,
Si vous ne rendez pas la vue à un aveugle, croyez-vous qu’il fera demi-tour devant le trou creusé sur le trottoir .
Vous allez me répondre : et son chien qui le guide depuis tant d’années .
Ben , justement la pauvre bête est vieillisante ,l’aveugle le sens bien ,elle se trompe parfois mais ils finissent par rentrer à la maison ,mais ce brave labrador n’y voit plus très clair et c’est plus par habitude qu’il accomplit sa tâche quotidienne .
croyez-vous que le guide atteint de cessité soit plus clairvoyant que celui qui n’y voit rien et qui lui a donné sa confiance?
« redonnez la confiance » il faudrait bannir ce terme de la bouche des politiques et économiste .
crise de confiance non! de croyance oui!
Merci Paul et à tous continuez comme ça la vulgarisation doit finir par payer, soyez têtu et obstiné (parole de breton).
@ Lacrise
Le contentieux lourd qui régnait en France au milieu des années trente s’est dilué provisoirement dans deux évènements quasi simultanés et d’inspiration similaire : la victoire du Front populaire en France (qui apaisa les passions populaire en réintroduisant l’espérance dans le champ politique) et la guerre d’Espagne (qui fournit un exutoire à l’activisme des plus engagés). La possibilité d’un affrontement armé sur le territoire est tout de même restée en pointillé comme en témoigna l’affaire, qui ne fut pas mince, de la « Cagoule » (un complot d’extrême droite visant à prendre le pouvoir de manière violente et ayant bénéficié de moyens, notamment en armement, considérables).
L’occupation allemande permit finalement un règlement violent du contentieux franco français de manière voilée.
« L’impitoyable guerre civile » (suivant l’expression d’Henri Amouroux) eut bien lieu, épuration comprise, mais elle fut noyée dans la violence générale de la seconde guerre mondiale. Il y eut très tôt par la suite, surtout de la part du général de Gaulle qui voulait d’abord reconstruire le pays vaille que vaille, la volonté de passer rapidement l’éponge sur cette sombre période.
@ Zgur du 27/02
Je n’avais pas vu votre billet (besoin d’autres lunettes ?). Merci pour votre tuyau sur la révolution de 1848, je vais m’empresser d’acheter ce livre car je suis particulièrement intéressé par cette période.
La révolution de 1848 semble avoir été oubliée surtout parce qu’elle fait partie de ces évènements dont la finalité ne saute guère aux yeux, si ce n’est pour les contemporains qui l’ont vécue (Hugo ou Tocqueville par exemple), ayant été surtout le moment charnière d’un vaste tour de passe-passe historique.
Eric Hobsbwam, dans la lignée de Marx, a très bien décrit ce dramatique mécanisme dans « l’ère du capital ». 1848 fut le deuxième coup mortel, après celui de la Grande Révolution de 1789, porté à l’ordre européen (et donc mondial à l’époque) des princes. Le coup de grâce sera finalement porté par la première guerre mondiale.
Le problème est que cet ordre était déjà condamné à terme et avait perdu toute dynamique propre. Un autre ordre de domination s’inscrivait en filigrane derrière, qui était l’ordre de la bourgeoisie d’affaire, des entrepreneurs capitalistes (les deux termes étaient encore synonymes) et des banquiers. Les damnés de la terre produit par cet ordre là (le prolétariat) et les dominés de l’ancien ordre (les boutiquiers) s’allièrent provisoirement sur le pavé parisien pour chasser le prince et ses valets, mais avec pour seul résultat révolutionnaire de servir de marche pied aux nouveaux maîtres de l’ordre du capital.
Le prix à payer fut très lourd. Les journées de juin 1848 ont été la plus grande insurrection ouvrière de l’histoire, frappant l’esprit du jeune Marx au point qu’il en déduisit probablement sa théorie de la lutte des classes. Au moins cinq mille morts au combat, soit beaucoup plus que la commune de 1871, qui n’a laissé un souvenir plus vif que parce que la répression qui suivit l’évènement fut de plus grande ampleur.
Ce terrible épisode nous donne peut-être finalement une clé de lecture de toutes les révolutions. Par delà les illusions lyriques, je crois qu’il faut toujours s’interroger sur les forces cachées qui oeuvrent en ces occasions et démasquer les faux semblants.
En 1848, la partie s’est jouée entre trois ordres de personnages : Les faux maîtres (qui en l’occurrence passent pour être les vrais parce que les plus anciens) les vrais maîtres (qui ne passent pas encore pour tel parce qu’ils ne sont pas encore emparés du sceptre) les manipulés (et au final les perdants).
Mai 68 fut sans doute un autre évènement historique obéissant à ce schéma démoralisant. Les faux maîtres étaient l’état nation gaulliste, ses troupes officielles et ses symboles, déjà en perte de vitesse. Les vrais maîtres étaient la nouvelle bourgeoisie urbaine et leurs rejetons(nes), promis à un avenir social enchanté grâce au capital intellectuel engrangé dans les écoles de la république. Les blousés furent l’immense masse des grévistes qui ne s’imaginaient pas que ce moment privilégié allait d’abord permettre à la société française de rentrer de plein pied dans le futur ordre nouveau, celui des nouvelles technologies, du libre échange mondial et de la finance impériale.
Concernant la glorieuse révolution à venir, il me semble déjà possible de distribuer les rôles. Les anciens maîtres ne manquent pas. « Le fascisme » bien sûr ! Soit ce qu’il reste des états nations. La « Finance toute puissante », qui m’apparaît quand même déjà accuser une bonne dose plomb dans l’aile. Les nouveaux maîtres eux ont encore toute leur innocence, celle d’Antigone. Mais, entre la future bureaucratie revue, corrigée, et surtout étoffée du futur bloc européen souverain triomphant, les futurs capitaines d’industrie de l’économie sociale générale, et la future bureaucratie mondiale écologique des sauveurs de la planète, ce ne sont pas les places à prendre qui vont manquer.
Quant aux blousés, c’est facile ! Je parlais de Villiers le Bel hier. L’histoire les a déjà tout désignés depuis leurs berceaux !
Bon, je n’ai pas le moral ce soir. Je vais boire une bière…
@ Daniel Dress
Même si démoralisante, votre réflexion est très intéressante.
J’aimerais tenter un parallèle entre votre propos et celui d’Enzobreithz plus haut pour qui il faudra redonner, non de la confiance, mais de la croyance.
L’Histoire montre que de nouvelles croyances communes apparaissent après une violente crise. Le processus est bien décrit par René Girard : sacrifice expiatoire, divinisation des sacrifiés, culte mémoriel et … nouveaux prêtres pour maintenir ces nouvelles croyances.
La crise écologique qui s’annonce entrainera t’elle l’amorce d’un tel processus religieux ? Peut-on parier sur la divinisation de la terre, des ses ressources. Un retour de pendule du transcendantal vers l’immanent, une nouvelle synthèse qui réunisse les hommes ? Un prolongement (transformation) du Christianisme?
Par ailleurs le religieux est beaucoup plus efficace que tous les processus de contrôle comme le démontre très bien cette crise. Les prêtres d’une nouvelle religion feront-ils parti des nouveaux maîtres ?
Allez faire un tour sur « Fréquenation », tout en haut de la page, le succès du blog ne se dément pas, bien au contraire !!
@ Romain D
La confiance aveugle par paresse intelectuelle ,par facilité?
Les religions comme les sectes (y a t’il une différence?) ont toujours « surfés « sur les angoisses des personnes en mal être .
Ah! quel est le but de ma vie sur terre?
Faut bien se raccrocher à quelque chose, religion, argent……..
Et lorsque tout s’écroule il faut bien trouver un soutien quelque part, et malheureusement c’est la porte ouverte à …………… tout et n’importe quoi!
Merci pour la référence, y a t’il un livre en particulier de Mr girard qu’il faut lire à ce sujet.
Bon ben moi je laisse mon labrador, mes lunettes noire, ma canne blanche et je pars à BROCELIANDE rejoindre un ancien prof d’économie qui était druide !!!!lol
@ François Leclerc
Obrigado !
;0)
@ Daniel Dresse
Le livre sur 1848 est vraiment très bien, et excellement illustré.
« Par delà les illusions lyriques, je crois qu’il faut toujours s’interroger sur les forces cachées qui œuvrent en ces occasions et démasquer les faux semblants. »
Oui.
Il est clair que les Attali et quelques autres ne cachent pas leur objectif de profiter de la crise pour imposer leur « ordre de la raison » dit régulateur, pendant que ceux qui nous y ont précipité cherchent, eux, à conserver leurs avantages et prébendes.
Toujours pour des grands principes affichés.
Et toujours oublieux des principaux concernés.
Mais si les journées de juin 1848 ont scellé dans le sang le sort de la révolution sociale, comment seront celles de 2009 si elles adviennent ? Bien malin qui le sait d’avance.
Arf !
Zgur
@ Romain D
Merci pour votre ajout. J’ai laissé de côté l’aspect religieux pour ne pas m’égarer, mais il est essentiel. Je n’ai pour ma part jamais cru au sens littéral de la boutade -car c’en était une- de Malraux : « Le vingt et unième siècle sera religieux ou ne sera pas ». Sauf, comme vous le soulignez, en cas d’une mutation du sentiment religieux, elle-même contre coup d’une mutation anthropologique générale.
@ Enzobreizh
Deux citations pour s’y retrouver dans le brouillard du pessimisme :
Archi-classique, de Gramsci : « Pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté » (Vous êtes dur avec votre toutou, et je suis sûr que lui comprend).
Moins connue, de Malraux encore, dans, précisément l’Espoir : »Tout homme qui est pessimiste et à le goût de l’action, est ou sera un fasciste… Sauf s’il a une fidèlité derrière lui ».
La solution contre le « n’importe quoi » : NE RIEN OUBLIER DU PASSE.
En complément à mon commentaire précédent, cette citation de Jean-Louis Roche (que je viens de découvrir ) et qui me semble tout à fait dans le sujet :
« Les révolutions ont toujours été violentes. Elles ont en général échouées, non du fait de la violence – qui a pris souvent une ampleur disproportionnée avec les but révolutionnaires initiaux – mais parce que la violence de la « contre révolution » a été bien supérieure. »
Et l’équipement et l’armement des forces de « maintien de l’ordre » actuelles semblent avoir bien anticipé les désordres potentiels à venir.
Time will tell.
Arf !
Zgur
@ Daniel Dresse
Merci pour ces petites références qui rempliront un peu le reservoir (un océan! devrais je dire)de mes lacunes litteraire.
Ce pauvre labrador que je laisse n’existe pas, évidemment il s’agit d’une image, j’aime trop les animaux pour en avoir 🙂 .Mais le prof d’économie, lui, a bien existé ( à notre demande il passait des cours entier consacré a l’histoire, aux rites, fabriquation d’hydromel, etc….) .
En effet une réponse au n’importe quoi : »Tirer les leçons du passé »………mais la mémoire est très séléctive parfois ……….
Zgur, je ne suis pas celui qui signe Champignac dans ce fil que je découvre seulement aujourd’hui (j’étais en vacances auparavant et je découvre via Crise dans les médias), je ne crois pas avoir jamais signé Champignac même si mon blogue porte le nom de champignacien, et j’aurais bien aimé poser les questions formulées par cet autre qui n’est pas moi. Une simple preuve de la non identification ? je n’aurais jamais usé d’un pourriard dans le texte…
la seule source qui compte pour nous tous, et chacun le sait : c’est le sacro saint JT de Jean Pierre Pernault / le reste c’est de la déco