Boris Johnson, A Sorry Tale of Gullibility and Lust, by William Shakespeare

J’ai passé le début de la journée à lire tout ce que la presse britannique pouvait m’offrir en matière d’explications de la lutte de pouvoir au sommet du Parti conservateur depuis la victoire du Brexit le 23 juin.

Tout ce que j’ai pu apprendre se trouve déjà dans Shakespeare : Boris Johnson comme une combinaison à la fois tragique et dérisoire de Richard III et du Roi LearMichael Gove, l’auteur du croc-en-jambe qui le fit lourdement s’écraser au sol et nouveau prétendant au rôle de Premier ministre de la Couronne britannique, réincarnation du personnage de Brutus dans Jules César, à ceci près que son épouse Sarah Vine, chroniqueuse au Daily Mail, ressuscite une Lady Macbeth plus vraie que nature.

Les Anglais sont-ils à ce point imprégnés de culture shakespearienne, qu’ils soient incapables de concevoir l’histoire de leur vie sinon à l’instar d’un de ces héros inoubliables dont le Grand Will sut si bien décrire les détours de l’âme ? ou est-ce que celui-ci cartographia une fois pour toutes l’ensemble des figures que peut adopter la vie d’un sujet de l’insulaire Albion ? je ne saurais hélas me prononcer !

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  1. Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.

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