Le système financier international est d’une extrême fragilité. Bien davantage encore qu’en 2008. Les raisons : une plus grande concentration encore due aux vétos mis aux réformes par les financiers et les leçons qu’ils ont tirées de la crise : « Qu’on ne compte plus sur nous pour jouer le jeu de la solidarité la prochaine fois ! », comme l’a dit en substance M. Jamie Dimon, le patron de JP Morgan Chase.
Dans un tel contexte, jouer avec les allumettes comme le fait en ce moment la Troïka en voulant imposer à la Grèce, et à l’encre rouge, de faire passer la TVA sur les produits alimentaires de 13 à 23%, tout en refusant une taxe exceptionnelle de 12% sur le bénéfice des entreprises grecques s’il dépasse 500.000 euros, est criminel.
La Troïka martèle sans vergogne sa devise : « Vae victis ! », malheur aux vaincus du capitalisme sauvage. Une nouvelle féodalité fondée sur la toute-puissance des plus riches et l’esclavage pour dettes des autres est en marche. Von Hayek sourit dans sa tombe.
On a pu dire pour la crise de 2008, « C’est la faute à pas d’chance ! ». Ce ne sera pas le cas pour la prochaine crise financière catastrophique qui s’apprête à nous emporter, ses responsables sont déjà connus et leurs visages d’anciens patrons de paradis fiscaux, d’avocats d’affaires et tutti quanti, sont à la une des journaux.
(suite) (« À tout seigneur tout honneur ») PJ : « il n’est pas exclu du tout que je me retrouve dans la…