Voici la carte des émissions d’oxydes d’azote (NOx) sur le continent européen.*
Le gaz NOx provient de combustions mal réglées qui dévorent l’azote de l’air dans les moteurs, chauffe-eau, mobylettes, chaudière au fuel, feux de bois, cigarettes, incinérateurs et tutti quanti.
On voit très bien ici les gros pollueurs : charbon allemand, anglais et polonais, trafic routier et chauffage à Paris, trafic maritime.
Les autoroutes n’apparaissent même pas. La France en détient pourtant le record de surface au km2, pour l’Union.
Cette carte a été établie en 2009, à partir de relevés satellite et publiée dans un article signé de plus de 40 chercheurs de haut niveau.
Les autorités veulent l’ignorer. Les chercheurs ne disent rien, tenus qu’ils sont, dans leurs divers pays, à la quête de budgets.
Paris reçoit le plus souvent, soit le vent humide d’océan, soit le vent de nord-est sec et froid, sous l’anticyclone de Sibérie. Les oxydes d’azote arrivent ainsi
des deux côtés.
NOx représente un ensemble de gaz très instable (d’où le x, dans son nom).
Lorsqu’il pleut les oxydes d’azote se transforment en acide nitrique, très agressif (vitriol).
En même temps, pourtant, la pluie soulage : les ions négatifs qu’elle produit stimulent les cils filtrants du nez chez le bébé (qui en a encore beaucoup), des bronches chez les enfants, et de la trachée chez les parents. Enfin, la pluie, bien sûr, imbibe les poussières, les alourdit et les fait choir. Ce vent mouillé d’ouest donc pollue mais sauve Paris.
Quand il fait beau, c’est pire. Le NO x arrivant de l’est, se combine à des gaz évaporés à partir des engrais, pour former des particules, qui s’ajoutent aux fragments de pneus, freins, rails, suies de diesel, pollens pollués, déjà dans l’air.
En outre, le NOx se marie aux vapeurs d’essence crue qui montent des pompes des stations service et voitures garées au soleil, moteur éteint, et autres gaz de pétrole: solvants d’imprimerie, de nettoyage etc… pour donner, par cuisson aux ultra violets, plusieurs gaz oxydants, dont l’ozone, cause de vieillissement et de cancers.
Quand le taux d’ozone augmente, les urgences de cardiologie se remplissent, cela se vérifie dans le monde entier. Le taux d’ozone d’une ville compte du reste pour l’immobilier de luxe. Ce taux évolue, comme celui des autres polluants, en raison inverse du nombre et surtout de la taille des arbres actifs dans le milieu.**
Revenons aux bateaux. A bord, des équipages souvent surexploités. Dans les soutes et les containers : pétrole brut, produits chimiques, maïs et soja ogm pour l’élevage, vêtements, électronique et autres babioles de l’industrie.
Les bateaux de commerce brûlent un fuel particulièrement crasseux, autorisé à la vente dans les ports. Leurs moteurs se montrent inefficaces, et sans la poussée d’Archimède, qui les rend économes en énergie, ils nuiraient encore plus (mais le transport aussi couterait plus cher).
Des écolos ont calculé qu’un cargo en manœuvre dans le port de Long Beach à Los Angeles, polluait autant que 400 000 voitures (américaines) dans le même temps.**
De l’autre côté, à l’est, passé le Rhin, on nous sermonne : nous n’exportons pas assez, voilà nos torts. il faut baisser le cout du travail pour faire tourner les portes containers. il faut baisser le cout du travail pour faire tourner les portes containers. Le traité de commerce y pourvoira.
En attendant, connaître les pollueurs rend indulgent pour les amateurs de feux de bois, surtout quand il pleut (ce qui rabat les fumées). Le feu sèche les murs de pierres, transformés en éponges par la politique de cimenter les cours. En plus, le regarder, ça fait rêver.
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sources :
Une intelligence humaine contemporaine « normale » (disons la mienne) va commencer par calculer les premières valeurs de e(n) (ou les faire…